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A chaque éclat vous étendez
L’ampleur des zones interdites
.
Peut-être irez-vous jusqu’à exproprier la terre
Interdisant à toute vie de s’y régénérer
.
Ce serait dans la logique de votre folie
*
Comme tu m’ouvrais la porte de tes bras
Après une nuit d’insomnie
Je m’y précipitais
Ardent à ne m’en plus retirer
Que le monde se mit à sourire
.
Peine perdue
Tes yeux se sont fixés
Au cadran de l’horloge
Sonnant le glas de tout intimité
Claquant la porte sur ma mine déconfite
.
Ainsi vont contre notre gré
Toutes formes d’obligations
Que le jour nous impose
*
Il n’est jamais temps pour le rêve
Les mots doivent se serrer à l’étroit de heures
Puis s’envoler de l’horizon
Jusqu’à extinction des feux
.
Ce que tu prends pour poème
N’est que la projection minable
D’un univers impitoyable
.
Messieurs soyez rassurés
Ceci n’est pas de la poésie
.
Manosque, 14 avril 2011
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