Le soleil m’ouvre ses bras chauds
et les referme autour de moi,
autour de mon torse, de mes
bras, qu’il enserre, ligotant
mon corps tel un anaconda
aux anneaux lourds aux muscles épais.
Le soleil serre son étau
pour m’étreindre du mieux
qu’il peut
je sens
son poids se resserrer
sa substance
épouser mon corps
je sens sa chaleur me draper
me contenir comme un fourreau
je savoure
l’instant présent
le froid
est chassé de mes veines !