Diigo, Netvibes, Pearltrees, etc. Ces plates-formes de favoris existent depuis plusieurs années, mais font leur grand retour avec la curation web (lire notre article « La curation… Kezako ? » du 12 avril 2011).
Elles ont été rejointes par des petits nouveaux comme Scoop.it, Storify ou Paper.li. Tous ces outils font désormais partie de la grande « famille » des outils de content curation (plus de 50 au total).
Si leur finalité reste sensiblement la même – sélectionner, qualifier et partager de l’information sur le web – leur usage diffère parfois. Présentation.
Les agrégateurs de flux RSS pour la veille
Les (+) populaires : Netvibes, Google Reader, MonYahoo!
Ils permettent de regrouper le contenu de plusieurs sites web (en s’abonnant à leur flux RSS) au sein d’une même interface afin d’avoir une vue d’ensemble du contenu de toutes ses sources.
Dans quels cas les utiliser ?
Généralement pour faire de la veille sur une thématique. Ils apparaissent au début du processus de curation, au moment de sélectionner les sources puis les articles susceptibles d’être partagés. Ils sont généralement couplés à des outils de publication plus ergonomiques.
Les marque-pages pour le stockage
Les (+) populaires : Diigo, Digg, Delicious
Ces outils de bookmarking (favoris) permettent de marquer et de stocker dans une base de données, les pages et les articles rencontrés au fil de sa navigation sur le web (en gros, de sa veille .

Dans quels cas les utiliser ?
Beaucoup de gens se servent de ces outils pour épingler (mettre de côté) du contenu qu’ils n’ont pas le temps de lire sur le moment et qu’ils veulent pouvoir retrouver facilement. Pourtant l’utilisation de ces bases de données va plus loin : elles permettent de stocker du contenu, le qualifier et ensuite le partager avec d’autres internautes. Ce sont là aussi plutôt des outils de stockage destinés à un groupe (de travail) restreint. Il est néanmoins possible de publier directement le contenu sélectionné sur son blog.
Les pages publiques pour le partage
Les (+) populaires : Scoop.it, Bundlr

Imitant l’aspect d’un blog (blocs illustrés et mis en page les uns à côté des autres), ces outils offrent une vue d’ensemble des derniers articles sélectionnés sur un sujet. Ce sont des outils de publication ergonomiques et agréables à visualiser et à utiliser. L’ajout de contenu est généralement manuel, mais certaines de ces plates-formes de curation permettent d’automatiser la sélection et suggèrent des articles à leur « curateur ».
Dans quels cas les utiliser ?
Très visuels, ce sont des outils idéals pour publier et partager du contenu avec une communauté sur une thématique précise et appuyer ainsi son expertise. La simplicité de leur interface s’adapte bien à tous les publics, même non experts des technologies web.
Les plates-formes collaboratives pour la co-construction
Les (+) populaires : PearlTrees, Kweeper
Ces outils sont basés sur une construction collective et publique du contenu. L’objectif est d’alimenter continuellement des sujets, communs à plusieurs internautes, à partir d’une interface partagée.
Dans quels cas les utiliser ?
Proche de l’utilisation de Twitter, ces plates-formes collaboratives permettent de faire de la veille en temps réel, en se resservant des informations postés par les autres internautes du monde entier. Ce sont donc des outils d’entraide pour « curer » le web plus rapidement.
Les outils de monitoring pour les réseaux sociaux
Les (+) populaires : Storify, Curated.by, Keepstream
Très proches du modèle des pages publiques, ces outils sont spécialisés dans la sélection d’informations issues des réseaux sociaux et sites de partage tels que Facebook, Twitter, Youtube, Dailymotion, etc.
Dans quels cas les utiliser ?
Les réseaux sociaux étant devenus des supports de communication à part entière, ces outils sont fortement préconisés lorsqu’on souhaite suivre l’actualité d’un sujet précis sur une plate-forme sociale, savoir ce qu’il se dit et quelles images circulent.