Gіоrgіоаdrіаnо : pоème JЕ T'АTTЕNDS

JE T'ATTENDS comme un enfant Je reste comme un petit enfant Je cours après la vie et le temps Je t'attends comme un petit enfant Qui cherche sa maman et l'attend Je t'attends Je cultive un jardin secret Et j'arrose avec patience La seule fleur d'évanescence Qui fleure bon mon impatience Je t'attends Je sens l'immensité de ton âme, Mon âme, te cherche et t'épouse Comme on marie une femme Qui m'a doucement envoûter Je t'attends A te chercher sans te trouver J'ai traversé tout le monde, Marché sur la terre si ronde, Qui te cache dans les ondes Je t'attends Et puis un matin d'octobre J'ai rencontré ton image Ton regard noir m'épouse, Qui te flashe belle et sobre Je t'attends En ces derniers jours de février L'amour enfin est entré Par l'écran blasé de mon ordinateur Qui te purifie et te divinise Je t'attends Dans un mois vient le printemps Et je suis là et j'attends Que tu me donne ton âme Qui réveille le mirage et le temps Je t'attends Et puis le temps sera comme la vie Il passera avec le temps de ta vie Puisque ta vie est le temps Qui passe et passe depuis si longtemps Que je t'attends… Georges Adrien PARADIS le 23 mai 2011