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[test] brink

Par Evilredfielduniverse

[TEST] BRINK

Après Wolfenstein : Enemy Territory et Enemy Territory : Quake Wars, Splash Damage sort son dernier FPS multijoueur (on reviendra là-dessus…), et compte sur des idées de gameplay devant révolutionner le genre… Promesses tenues ?

Pour nous sauver, écrivez à l’Ark (…)

Brink nous met dans un monde post-apocalyptique, dans laquelle l’Ark, sorte de dernier bastion pour les hommes ayant fui la montée des eaux, est tiraillée entre les révolutionnaires voulant renverser le semblant de pouvoir établi, et les forces de Sécurité.
Le jeu vous donne donc le choix entre les 2 camps , dans lesquels vous devez choisir une classe pour votre personnage, classe ayant une incidence sur vos habilités au combat. Le médecin, pouvant soigner et réanimer vos coéquipiers, l’Ingénieur, pouvant construire, réparer et améliorer les armes, le Soldat qui pourra poser des explosifs, et l’Opérateur pouvant pirater des objectifs ou prendre l’apparence de vos ennemis…

En plus de votre classe, Splash Damage offre un choix de customisation de perso assez poussé. Vous pouvez choisir la corpulence (qui aura une incidence sur votre agilité), la tête, les vêtements… qui donnera à votre Brinkavatar un aspect unique.  Vos armes pourront également être personnalisés, moyennant évidemment quelques points d’expérience.

Lors des affrontements, vous aurez des objectifs à remplir pour remporter la victoire. Vos classes seront complémentaires et vous devrez vous unir pour que chacun puissent remplir objectifs principaux et secondaires. Si ces derniers ne sont pas indispensables pour pour gagner, ils pourront vous être bénéfique, en vous ouvrant des raccourcis, par exemple. Comme le dit l’adage, l’union fait la force… Mais sur seulement 8 maps, ce qui est très peu, même si celles-ci sont plutôt bien construire.

C’est sur ce background scénaristique plutôt sympa qu’on peut débuter les hostilités.

[TEST] BRINK
Allez tout droit, et hop, on enjambe.

Une histoire au service de jeu… Non je déconne…

Vous l’aurez compris avec ce titre un brin ironique, Brink met bien un histoire dans le mode solo, mais elle reste très très anecdotique. Pourquoi ? Tout simplement parce que le Mode Solo ne reprend que les maps du mode multi, et y greffe quelques cut-scenes pour donner un sens plus ou moins plausible au tout… En cela, c’est anecdotique, car finalement, les « missions » se sont que des prétextes et la continuité ne nous intéressera pas ou peu. Bien que jouable du coté de la Resistance ou du coté des forces de l’Ordre, cela ne fait que doubler virtuellement la durée de vie. Bref, BRINK, ce n’est vraiment pas pour le mode solo qu’on doit y jouer.

Parce qu’en plus d’une histoire en carton, vous jouerez avec des Bots, et là, rien ne va plus, ceux-ci ayant le Q.I d’une otarie bourré (et encore, je ne veux pas offenser les otaries…). Là où, en multi, vous gisez au sol, attendant qu’un médecin ami vienne vous réanimer… et bien en solo, aucun moyen d’appeler le médecin en question… c’est le respawn assuré. Vos coéquipiers sont donc utiles comme des gants à un manchot. Je vous conseille de choisir la classe devant remplir l’objectif principal, sinon, vous risquez d’attendre bine longtemps.

En multijoueur, c’est évidemment bien mieux. Jouer avec vos amis, et un micro vous permettra de réaliser des actions ciblés et surtout un peu plus construites, les maps étant assez tortueuses. Chacun ayant une classe pouvant réaliser des objectifs principaux ou secondaires, le jeu n’en devient que plus intéressant. Malgré tout, je le répète, 8 maps c’est peu.

Question jouabilité, vous avez, grace au S.M.A.R.T. (Smooth Movement Across Random Terrain… en gros « ouh que je suis agile quelque soit le terrain »), la possibilité d’escalader, glisser, enjamber divers obstacles, uniquement en appuyant sur une touche. Attention à votre gabarit, car si le gros balèze sera plus costaud et résistera mieux aux balles, il aura plus de mal pour grimper aux murs… et inversement avec un gus tout maig’ qui sera super agile mais aussi super fragile…

Si sur le papier c’est pas mal, dans la pratique, on ne ressent pas une si grande liberté de mouvement, dommage.

[TEST] BRINK

Euh… c’est confus ? Non c’est pas beau…

Allô Maman Bobo… Maman, comment tu m’as fait, chuis pas beau…

BRINK pêche surtout par sa réalisation vieillotte. Les graphismes ne sont clairement pas optimisés, et si sur PS3, c’est juste moche, sur X360, c’est vraiment pas la joie… Affichage plus que tardif des textures baveuses et aliasing omniprésent, le jeu offre pourtant des personnages hauts en couleurs, mais leurs animations sont parfois ridicules…

Sur le plan audio, c’est à peine mieux, avec des voix françaises juste passable, et des bruitages un peu mou. Quelques compositions musicales tentent de sauver le tout…. en vain.

[TEST] BRINK

Conclusion : Malgré de bonnes idées, BRINK déçoit par une réalisation dépassée et une durée de vie trop faible. Dommage, car les quelques bonnes choses sont éclipsées par les mauvaises… Reste que vous pourrez vous amusez sur le multi, avec des potes…

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