Ce samedi 21 mai le volcan islandais le plus actif, situé au cœur du glacier Vatnajoekull, est entré en éruption, la première depuis 2004, la plus puissante depuis 1873. Le nuage, atteignant 25 000 mètres de hauteur, a plongé dans l’obscurité les habitants situés au sud du glacier, pour prendre la direction de la capitale, Reykjavik. Des cendres épaisses sont retombées dans la région du volcan, réduisant la visibilité à un mètre.
Eurocontrol estime que le nuage pourrait atteindre l’Écosse mardi puis l’ouest de la France et le nord de l’Espagne jeudi. La fumée est plus épaisse donc moins mobile que celle de l’éruption de l’Eyjafjallajokul en avril 2010 et les vents sont mieux orientés.
Les perturbations devraient ainsi rester nettement en deçà de celles subies il y a un an qui, annulant 100 000 vols dans le monde, avaient coûté plus d’un milliard d’euros aux compagnies aériennes. Ce lundi 23 mai, les aéroports islandais et certains aéroports groenlandais sont fermés, immobilisant plus de 5 000 passagers.
À nouveau, les autorités aériennes interrompront le trafic aérien si le nuage vient faire obstacle aux lignes aériennes. Dans les jours qui viennent, de légers déroutages devraient permettre de contourner le nuage quand il atteindra la Grande-Bretagne.
Les cours boursiers des compagnies aériennes européennes de l’ouest ont chuté d’environ 4%.
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