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Federer ne figure pas parmi les grands favoris à Roland Garros

Publié le 23 mai 2011 par Moodds

Pour la première fois depuis sept ans en Grand Chelem, Roger Federer n'est pas l'un des deux grands favoris du tournoi à Roland-Garros où le Suisse fait son entrée en lice lundi: signe d'une érosion évidente, cette nouvelle donne peut-elle aussi être une chance ?

Dans l'ombre du Serbe Novak Djokovic et de l'Espagnol Rafael Nadal, le N.3 mondial aborde la quinzaine dans une position inédite qui n'a rien à voir avec 2010 lorsqu'il était arrivé à Paris avec la double étiquette de tenant du titre et de N.1 mondial.

Le Suisse trouve ce nouveau statut confortable mais c'est évidemment aussi un témoin de son recul sur l'échelle des cadors, lui qui a perdu ses deux rencontres face à Nadal et ses trois rendez-vous avec Djokovic cette année.

Dans l'ensemble tous les indicateurs sont à la baisse. Il n'a gagné qu'un titre, mineur, à Doha, en 2010 lors de sa seule finale de l'année et il n'a battu qu'un seul joueur du Top 10, le Suédois Robin Soderling, à Madrid.

En Grand Chelem, il court après sa 17e victoire depuis son sacre à l'Open d'Australie en janvier 2010 et il n'a même plus atteint une finale depuis. C'est à Roland-Garros que sa fantastique série de 23 demi-finales de suite en Grand Chelem a pris fin l'année dernière en quarts face à Soderling.

Que Federer ne figure plus dans le top des favoris repose ainsi sur des faits concrets. La tendance est amplifiée encore à Roland-Garros où, même au sommet de son jeu, il a perdu trois finales face à Nadal avant de gagner en 2009.

Lui-même ne s'en formalise pas. "C'est normal qu'on ne me place pas sur la même ligne que +Rafa+ ou +Novak+", dit le Bâlois qui ne s'inquiète pas pour autant: "Si j'étais le favori N.4 ou N.5 à Wimbledon ce serait différent mais à Roland Garros je n'ai de toute façon jamais été en position dominante."

Parier sur une victoire voire même une finale de Federer cette année à Roland-Garros ressemble donc à un sacré risque. Mais ses rivaux estiment à l'unisson qu'il serait prématuré de l'enterrer trop vite.

"Roger c'est Roger, le meilleur joueur de tous les temps et les tournois du Grand Chelem sont sa spécialité", se méfie Nadal, alors que le Français Jo-Wilfried Tsonga pense même que "Roger va rester le patron pendant quelques années encore".


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