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Novak Djokovic bluffe ses collègues

Publié le 23 mai 2011 par Moodds

La série d'invincibilité de Novak Djokovic bluffe ses collègues qui estiment que le Serbe a "toujours été bon" mais constatent aussi ses progrès physiques qui, confiance aidant, l'aident à aborder Roland-Garros dans la peau de cofavori avec Rafael Nadal.

"Une série phénoménale"

Invaincu en sept tournois, vainqueur à quatre reprises de Nadal dont deux fois sur terre battue, Djokovic en est à 37 succès de rang en 2011. "C'est phénoménal", applaudit Roger Federer, auteur d'une série de 41 victoires en 2006/07. "C'est extraordinaire, ajoute Gaël Monfils, d'avoir tant de qualité sur la durée, de ne pas avoir de chute de concentration, d'avoir toujours la même envie d'écraser l'adversaire. C'est un exemple pour nous tous". "Une performance incroyable", renchérit Nadal. "On savait qu'il était très fort, mais de là à réaliser ce qu'il fait aujourd'hui, c'est bluffant", glisse Michaël Llodra.

"Djokovic a toujours été très doué"

Si tous sont impressionnés par le N.2 mondial, ils rappellent aussi que Djokovic ne sort pas de nulle part. "Novak est longtemps resté N.3 mondial comme Nadal est longtemps resté N.2 avant de passer le cap, remarque Andy Murray. Il sert mieux mais son jeu n'a pas fondamentalement changé, il a toujours été très doué." "Novak a toujours été fort, avec un excellent retour et un revers de dingue", renchérit Monfils, alors que Stanislas Wawrinka constate que "tous les joueurs qui ont inquiété Nadal avaient un très bon revers". "Mais Djokovic a franchi un palier, c'est incontestable", ajoute le N.2 suisse. "Il arrive à élever son niveau contre les meilleurs, ce qu'il ne faisait pas avant", note Murray. Pourquoi? Pour tous les témoins, le facteur confiance est essentiel.

"Il a pris une confiance énorme"

"Novak était le même il y a trois ans. Simplement, maintenant, il est sur une série. Et quand tout roule, on a l'impression de tout réussir", souligne Nadal. "Cela lui permet de gagner des matches serrés qu'il aurait pu perdre", complète Federer qui a bien connu cette situation à l'époque de sa toute-puissance. "Tout est parti de la Coupe Davis, rappelle Richard Gasquet. Il a pris une confiance énorme en gagnant le titre chez lui à Belgrade", face à la France fin 2010.

"Il est au-dessus physiquement"


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