Walker Down The Aisle (Series Finale) // 7 18o ooo tlsp.
C’est la larme à l’œil et le cœur lourd que j’écris ma toute dernière critique de Brothers & Sisters. Les Walker ont fait partie de ma vie pendant cinq ans. Les perdre est forcément douloureux. Je sais qu’ils n’existent pas. Je sais que ce n’est « qu’une série », mais je ne peux pas m’empêcher de me sentir profondément triste. Je regarde des tonnes de séries, j’en apprécie la majorité, mais très peu prennent une aussi grande place dans mon cœur, au bout du compte. Brothers & Sisters fait partie de celles qui me marqueront à jamais et que je prendrais plaisir à revoir, encore et encore. Passer une heure avec les Walker, c’est oublier ses problèmes, c’est sourire, c’est rire aux éclats parfois même, et c’est verser des litres de larmes. On me demande souvent pourquoi je préfère les séries aux films. Je pourrais désormais répondre « Brothers & Sisters ». Tout simplement. Et puis Lost aussi, mais ça, c’est une autre histoire. On ne s’attache pas aux héros d’un film comme on s’attache aux héros d’une série…
Ce dernier épisode, jusqu’au bout, aurait pu n’être que le final de la saison 5. Il a été pensé et écrit comme tel. Il conclut correctement la plupart des intrigues mais il ouvre aussi quelques pistes pour l’éventuelle suite, qui n’existera finalement jamais. On ne saura jamais, par exemple, si Kitty ira au terme de sa grossesse surprise. Cette idée est assez mauvaise dans le fond, mais elle aurait pu se développer d’une très belle manière. On ne saura jamais non plus jusqu’où serait allée la relation entre Justin et Tyler. Et on n’aura jamais pu revoir Rebecca (et Holly). Deux personnages qui auraient mérité une meilleure sortie. On aurait aimé les voir rire et danser sur la piste, avec tous les autres. On ne rencontrera jamais non plus les trois autres enfants de Brody. La première avait l’air d’en tenir une bonne couche. Elle nous aurait certainement bien fait rire. J’aurais aimé voir les interactions entre eux et Nora et Sarah… En revanche, on a bien revu Tommy, évidemment de retour (avec une nouvelle coupe de cheveux affreuse mais sans son odieuse femme) pour le mariage de sa sœur. Il n’a fait qu’acte de présence mais c’est à l’image de ce qu’a toujours été le personnage : un fantôme. On aura vu Saul heureux, enfin, après cinq saisons. La demande en mariage était peut-être de trop, mais qu’importe… On aura vu Kevin et Scotty fonder leur propre famille malgré les préjugés et les difficultés. Une première à la télévision, qui, j’espère, ne restera pas sans suite. On aura aussi assisté à la réconciliation entre Brody et Sarah. Elle était cousue de fil blanc, ce qui n’est pas si étonnant pour un mariage, mais elle était belle et elle m’a vraiment touché. Par la même occasion, on aura vu Nora retrouver le bonheur dans le bras de l’homme de sa vie. La série a commencé sur la mort de William. Il a pourtant toujours été présent d’une manière ou d’une autre. Elle se termine par sa désintégration scénaristique. Oh et puis la nouvelle génération Walker est prometteuse, avec une merveilleuse Paige en chef de troupe. Terminer la série sur du Lady Gaga n’est pas du meilleur goût, la série nous avait habitué à mieux, mais quelque part, les paroles de Born This Way trouvent un écho pour cette famille de dingues si attachants. Ils sont nés comme ça et pour rien au monde on ne voudrait les voir changer !
// Bilan // « It’s Never Too Late To Be What You Might Have Been ». Ces quelques mots prononcés par Nora en guise de conclusion de Brothers & Sisters ne me quitteront sans doute pas de si tôt. Si je sais que Calista Flockhart ne gagnera jamais l’Emmy Award de la meilleure actrice, encore moins pour cette saison que pour les précédentes, moi, je le lui décerne le DNES Award de la meilleure actrice que ce modeste blog a eu l’occasion d’admirer. Et Sally Field… mon Dieu… Sally Field. Que je l’aime… Je pleure les Walker mais vive les Walker ! L’image d’eux qui restera gravée en moi est celle de la fin de la saison 1, quand ils se jettent tous dans l’eau de la piscine.