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Copé : "On ne peut pas" ? Yes we can !

Publié le 23 mai 2011 par Galuel
Le Citoyen Copé interviewé sur BFM TV ce matin par un journaliste complice et esclavagiste ("comment obliger les chercheurs d'emploi à travailler" = définition de l'esclavage = le travail forcé, Vidéo vers 7 min),  déclare à qui veut bien l'entendre "on ne peut pas...".
On ne pourrait pas selon le Citoyen Copé (payé plus de 300 000 € / an), ne pas appeler à l'immigration économique quand il y a 500 000 emplois "non fournis"...
Mais Citoyen Copé, qui "gagnez" 300 000 € / an, dont plus de 100 000 € / an sur le budget de la nation - que vous déclarez par ailleurs "en difficulté" et le reste en conseillant des intérêts privés sur la stratégie économique que va employer cette même nation - le marché, voyez-vous il ne fonctionne pas dans le sens que Vous décidez de votre propre côté.
Non Citoyen Copé, le marché  réellement libre voyez-vous, c'est ce qui résulte d'une économie où les contrats font l'objet d'une double acceptation. Quand "X" prétend avoir besoin du travail de "Y", il demande des compétences, et propose un prix. Si Y n'a pas les compétences, alors soit il décide de se former pour accéder librement à cette demande de "X", soit il décide d'aller voir ailleurs parce que ça ne l'intéresse pas. Ou bien... De l'AUTRE COTE... (question de symétrie voyez-vous Monsieur Copé, la notion de symétrie ?).
Ou bien donc, symétriquement, et comme aurait dû le relever notre journaliste complice, "Y" estime que le prix proposé par "X" est ridicule, et dans ce cas il décide LIBREMENT, et pas de manière FORCEE (ce qui est la définition du STO ou plus généralement de l'esclavage), de NE PAS répondre à la requête de "X" à moins que celui-ci ne MONTE SON PRIX.
 Marché aux esclavesJean-Léon Gérôme (1824 - 1904)
(wikipedia)

Et si "X" n'est pas en mesure de monter son prix, et bien c'est qu'il N'EST PAS EN MESURE, de se payer le travail qu'il demande, et dans ce cas il doit REVOIR A LA BAISSE ses ambitions d'entrepreneur, afin de produire moins, ou AUTRE CHOSE, selon ce qu'un marché réellement libre souhaite ou ne souhaite pas produire et consommer.
En clair, et dans la mesure où l'éthique personnelle est en accord avec le travail proposé, il existe toujours un prix à partir duquel beaucoup d'hommes sont prêts à accepter librement de signer un contrat dont ils ont compris les tenants et les aboutissants, et en dessous duquel ils sont réticents à le faire.
Petite leçon de liberté économique à l'intention des Népotistes et des Socialistes :
« l'expérience de tous les temps et de tous les pays s'accorde, je crois, pour démontrer que l'ouvrage fait par des mains libres revient définitivement à meilleur compte que celui qui est fait par des esclaves. »
Adam Smith
Et c'est pourquoi voyez-vous Citoyen Copé qui gagnez 300 000 € / an très largement sur le dos du budget de la nation en très grand déficit (ce que n'a mystérieusement pas rappelé notre journaliste complice) : Yes we can !
Il convient que le Minimum Social soit inconditionnel et donc entièrement cumulable avec le revenu du travail, afin que "Y" choisisse librement de travailler ou pas pour "X", et que son jugement symétrique ne soit pas à juste titre biaisé vis à vis de celui qui ne travaille pas.
Que le choix de "Y" se fasse pour des raisons qui ne regardent que lui et sa liberté individuelle d'augmenter ou pas ses revenus en fonction de SES besoins, pas en fonction de VOS caprices ou de celui de "X", et en toute équité vis à vis de tous les autres Citoyens logés à la même enseigne, et soumis AU MEME DROIT, et dont vous faites partie, ni plus, ni moins.

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