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Les secrets de la réussite finlandaise

Publié le 23 mai 2011 par Veille-Education

En Finlande, une réforme à l’image de la mas­te­ri­sa­tion a eu lieu dès les années 1970. Mais cette réforme visant à « élever le niveau géné­ral de for­ma­tion » des ensei­gnants a été menée en col­la­bo­ra­tion étroite avec ces der­niers. C’est pour­quoi aujourd’hui encore, « la péda­go­gie, la connais­sance de la psy­cho­lo­gie de l’enfant et des théo­ries d’apprentissage » conservent une place de pre­mier ordre dans les mas­ters d’enseignement du pre­mier degré.
Les stages pra­tiques s’appuient sur la for­ma­tion théorique

Solidement for­més, « les ensei­gnants sont consi­dé­rés comme des experts aux­quels on peut faire tota­le­ment confiance ». La pro­fes­sion d’enseignant est per­çue comme très attrac­tive, et la sélec­tion s’opère à l’entrée de la faculté d’éducation : seul un can­di­dat sur six est retenu, jusqu’à un sur quinze pour les pro­fes­seurs des écoles !

L’apprentissage théo­rique est mis en oeuvre lors de stages d’application, où le futur pro­fes­seur passe pro­gres­si­ve­ment de l’observation à la pra­tique accom­pa­gnée. Ces stages régu­liers, orga­ni­sés dès la pre­mière année de for­ma­tion, sont tou­jours liés aux modules théo­riques. Les ensei­gnants déve­loppent ainsi un regard cri­tique sur leur pra­tique. Pour faci­li­ter l’organisation de ces stages, des écoles d’application sont inté­grées à toutes les facul­tés d’éducation.
Les ensei­gnants béné­fi­cient d’une grande liberté pédagogique

Les ensei­gnants valident leur for­ma­tion par la rédac­tion d’un mémoire pro­fes­sion­nel, qui leur per­met de pour­suivre leurs études en sciences de l’éducation à un niveau doc­to­ral. Pour ensei­gner, ils doivent démar­cher les écoles, qui les recrutent sou­vent en CDD pour com­men­cer. Ils n’ont pas de tra­vail garanti à vie. Ils sont par contre libres de mettre en oeuvre les méthodes péda­go­giques qui leur plaisent, et les écoles adaptent les pro­grammes à leurs élèves. Le corps des ins­pec­teurs péda­go­giques n’existe plus depuis une ving­taine d’années.
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