C'est l'été odeur de pain chaud. Les routes semblent s'élargir.
Tout piaille l'élargissement, l'échancrure, l'élan fou vers.
La sève neuve mousse, ondoie, vaste écume aux larges bouillons. Trémoussement poivré, qui roule.
La pierre chaude des murs est sèche.
La lumière de craie bombarde les courettes où, installée, elle efface presque le rectangle nu aux allures pénitentiaires, le puits de murs figés qui projettent leur silence brûlant, leur haleine rugueuse.
Elle tonitrue et, de temps en temps, capte un souffle d'air plumeux comme un clin d'œil, qui s'ébat en elle.
L'été : étrange...une immobilité qui nous crie de PARTIR. Une légèreté du corps qui vous maintient à quai dans le rêve.