Vos rapports tant vantés sont bien tristes à lire. Ils témoignent qu’une partie de la Gauche n’a toujours rien appris, ni rien compris.
Il faudrait donc se détourner des couches populaires, parce qu’elles votent à droite. Vous le démentez par la suite, mais c’est pourtant écrit.
C’est parce que justement vos idées néolibérales ont gangrené la Gauche, que les couches populaires ont déserté ! Elles ne sont conservatrices comme vous le
prétendez :
C’est parce que les trvailleurs subissent les attaques de l’ordre néolibéral qu’ils vous fuient ; ils n'ont plus confiance !
Votre analyse témoigne du degrés de pénétration des logiques marchandes dans notre société, y compris dans la culture politique. L’élection est
donc un marché et on va vers le plus porteur. Les ouvriers ne nous sont plus favorables, laissons les de côté !
Pathétique et ridicule, voir monstrueux !
Voilà ce que disait Blum en conclusion de son texte « pour être socialiste » : « « L'alternative capitale vous est donc offerte. Irez-vous du côté
de l'avenir ou du côté du passé, du côté de l'iniquité ou du côté de l'égalité, du côté de l'égoïsme ou du côté de la fraternité ? Vous ne pourrez pas rester neutres ; il faut vous prononcer, il
faut choisir... Eh bien ! vous vous rangerez avec la justice, avec la vérité, avec la vie. Vous ne ferez pas de bas calcul ; le défaut de votre âge est le choix aventureux plutôt que le calcul
mercenaire. Vous écouterez l’appel généreux et chaud de votre cœur... Et si vous surpreniez, autour de vous, la tentation vile d'aller du côté du plus fort, à ces égoïstes imprudents que la force
elle-même, en un jour peut-être prochain, sera au service de la justice... »
A méditer messieurs !