LE JARDIN DE MON COEUR
Sur le jardin de mon coeur
Ce matin, la terre dégage une odeur
Nauséabonde, les fleurs uniques
Aux couleurs sublimes et magnifiques,
Aux saveurs et aux mille senteurs magiques,
Ont disparues, enfouies au fond de mon coeur…
J'ai beau tout leur donner
Pour qu'elles puissent vivre et subvenir
Au chaud et au froid de leur vie,
Elles n'ont pas accepté de me rendre
Tout ce que je veux leur donner,
Sans chercher, de moi, à tout comprendre…
Leur désir premier est de tout prendre
Sans avoir d'elles, ne rien offrir
Pour croire ne plus jamais souffrir,
Elles ont enfermé leur coeur dans un cercueil en plomb
Afin de pouvoir, ne plus rien entendre,
Vivre superficiellement, une vie artificielle à fond…
Sur le jardin de mon coeur,
Ce matin, j'ai remis de la terre jusqu'à effacer l'odeur
Nauséabonde et tenter d'oublier toutes ces fleurs ;
J'ai enfermé mon chagrin dans les larmes
Du cimetière usé et fatigué de mon âme,
Pour juste garder entière l'illusion, d'attendre la soeur de mon âme…
Georges Adrien PARADIS à Limoux le 17 février 2011 à 16h00