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Android, iOS, webapps, quelques éléments de réflexion [2]

Publié le 25 mai 2011 par Jlboulin @etourismeinfo

Il y a quelques jours ce sont déroulées les Google I/O 2011 (des sessions / ateliers dédiés au développeurs). De nombreuses annonces ont été faites autour d’Android, histoire d’alimenter la guerre des chiffres qui oppose Google et Apple sur le terrain des smartphone.

Sans vouloir trop polémiquer, je voulais revenir un instant sur quelques éléments régulièrement oubliés qui permettent de se faire une religion sur la plateforme de développement à privilégier pour des projets mobiles.

- L’AppStore d’Apple vient de passer le cap des 500 000 applications et l’Androïd market en est à 200 000 et malgré tout c’est bien plus difficile d‘être visible dans ces 200 000… simplement parce que l’Android Market ne bénéficie pas de toute la stratégie éditoriale mis en palce par Apple (les Tops, les applis saisonnieres, les applis recommandées…). Heureusement Google prévoit rapidement une révision pour valoriser les applis récentes, populaires etc. – L’AppStore héberge les applications, quel que soit le poids, quel que soit le prix de vente (y compris grauite). De son côté, l’Android Market limite l’hébergement à 50mo mais là encore cela va bientôt changer !

- “Apple et l’iPhone c’est un système fermé“ : historiquement, l’iPhone n‘était pas ouvert aux developpeurs autrement qu‘à travers les webapps, c’est la pression (du public, des développeurs et des médias) qui a incité Apple à reconsidérer sa position. – La soumission d’une application pour l’AppStore est une vraie contrainte (délais, obligation de respect de guideline etc.) mais c’est aussi avantage (applications sûres, souvent avec la même ergonomie, stables…).
Pour s’affranchir de cette contrainte, rien de mieux que de faire de jolis sites mobiles en html5. Il restera à faire connaitre l’url mais c’est une autre question :)
D’ailleurs, les terminaux iOS comme les terminaux Android sont basés sur des navigateurs internet avancés (au moins autant que les dernières version “de bureau”). Ces navigateurs ont en commun un projet open source : webkit. C’est un projet mis en place par Apple, à l’origine pour Safari Mac et PC (on fait pire comme système fermé).

- Apple ce n’est pas que l’iPhone (qui inévitablement allait être être dépassé en terme de vente par les smartphones sous Android) ! Il ne faut pas confondre part de marché des smartphones et part de marché des plateformes. Sur ce point iOS (c-a-d iPhones, iPads et iPod Touchs) domine encore le marché avec 37.9 millions d’utilisateurs (contre 23.0 pour Android, ComScore avril 2011).

- Android souffre du phénomène de fragmentation de l’OS : l’implantation d’une version du système dépend du constructeur, ce n’est pas parce que Google sort une mise à jour pour Android qu’elle sera automatiquement disponible pour tous les terminaux. De plus, les caractéristiques des appareils sont disparates et ne facilitent donc pas l’optimisation des applications. Cela a concerné des fonctionnalités aussi lourdes que la possibilité de lire des flux youtube comme des fonctionnalités assez légères mais pourtant bien pratiques : faire une simple capture d‘écran…

- Enfin, les plateformes iOS et Android sont faites pour de la consultation de médias. Il est intéressant de noter pour les institutionnels qui ont des missions orientées “promotion”, que 80% des vidéos vues en situation de mobilité sont consultées depuis iOS (source freewheel.tv via Gigaom). Maintenant que ces appareils sont communs, à l’avenir, c’est peut-être simplement sur l’usage de la plateforme que se fera la différence .

Pour info, sur 1 mois de visiteurs sur etourisme.info voici les stats de consultations mobiles :
iPhone 470
iPad 156
Android 93
iPod 12
BlackBerry 8
SymbianOS 6
Nokia 1
Samsung 1


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