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Quinze français au deuxième tour sur la terre battue parisienne

Publié le 25 mai 2011 par Moodds

Gilles Simon, Jérémy Chardy, Arnaud Clément, Caroline Garcia et Pauline Parmentier ont permis au camp français de compter quinze représentants au deuxième tour de Roland-Garros après une troisième journée marquée d'abord par l'immense courage de Virginie Razzano.

Avec quinze qualifiés, la France fait un de mieux que l'an dernier, grâce aux filles. Car si les hommes sont toujours dix, un cru dépassé seulement en 1971 et 2007, elles sont cette fois cinq à les accompagner, ce qui reste cependant peu.

Cette photographie reflète l'état de santé bancal du tennis français, bien portant chez les messieurs, avec quatre membres du Top 20, mais souffreteux chez les femmes où c'est un peu le désert derrière Marion Bartoli.

Virginie Razzano aurait pu améliorer ces statistiques mais personne ne lui reprochera d'avoir perdu 6-3, 6-1 face à Jarmila Gajdosova.

Car mardi, la Nîmoise de 28 ans a fait beaucoup plus fort que gagner un match de tennis en se présentant sur le Central une semaine seulement après le décès de son fiancé Stéphane Vidal, d'une tumeur au cerveau après neuf ans de combat.

"Il me fallait beaucoup de courage pour venir, a-t-elle dit. Je l'ai fait parce que Stéphane me l'avait demandé. Ce sera toujours l'homme de ma vie. J'ai pris mon courage à deux mains, je n'en ai pas beaucoup, je suis très fragile, je me sens seule. Mais j'ai encore cette force en moi."

Caroline Garcia, 17 ans et 188e mondiale, s'est, elle, fait remarquer par son succès 6-3, 6-4 sur la Tchèque Zuzana Ondraskova pour prendre rendez-vous avec Maria Sharapova, ex-N.1 mondiale qu'elle compte bien imiter un jour.

Elle a été rejoint à la tombée de la nuit par Pauline Parmentier, victorieuse 7-6, 6-4 de Russe Ksenia Pervak.

Chez les messieurs, où Eric Prodon a cédé d'autant plus logiquement face au N.4 mondial Andy Murray (6-4, 6-1, 6-3) qu'il était malade depuis la veille, on aura un deuxième tour 100% tricolore entre Gilles Simon et Jérémy Chardy.

Les deux hommes, qui ont joué les simples au premier tour de la Coupe Davis cette année en Autriche, se connaissent très bien mais ne se sont encore jamais rencontrés sur le grand circuit.

Ils ont fait bonne impression mardi, hormis la grosse saute de concentration au deuxième set de Simon face à l'Américain Michael Russell 6-3, 4-6, 6-1, 6-0. "Je suis passé d'une situation confortable à une situation très détestable. Heureusement je me suis bien repris derrière", a-t-il commenté.

Chardy s'est, lui, débarrassé (6-2, 6-4, 6-4) du grand espoir bulgare Grigor Dimitrov, qui appartient à l'Académie de son entraîneur Patrick Moratoglou.

"C'est marrant car je n'avais encore jamais gagné un set contre lui à l'entraînement. J'ai fait un match complet. Depuis deux semaines je commence à me sentir beaucoup mieux sur le court. Je joue de mieux en mieux", a raconté le Palois, miné par un conflit avec son ex-entraîneur ces derniers mois.


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