#4 - Acteur préféré: (Academy Award Winner) Colin...

#4 - Acteur préféré: (Academy Award Winner) Colin Firth

ÉVIDEMMENT PAS DE SURPRISE DANS CE DÉPARTEMENT. Ses trois rôles que je préfère, de haut en bas dans l’image ci-dessus:

1) George Falconer dans A Single Man, 2009. Ci-dessus son regard dit: “Je te trouve intéressant et ça me plaît bien, mais j’ai quand même envie de me tirer une balle”.
2) King George VI dans The King’s Speech, 2010. Ci-dessus son regard dit: ”Je sais ce qui m’attend et je ne pense pas pouvoir faire face, donc je fais ma petite tête triste”.
3) Mr.Darcy dans Pride and Prejudice, 1995. Ci-dessus son regard dit: ”Tu es trop conne ma pauvre fille mais ça me brise le coeur que ton opinion de moi soit faussée”.

Oui, son regard est éloquent. Ma première fois avec Colin (la première que je l’ai vu dans un film, ça va hein, on se comprend) fut dans Bridget Jones’s Diary, il y a … dix ans, et ça ne rajeunit ni lui ni moi. Remarquez que dans ce film, il jouait Mark Darcy alors que dans Pride and Prejudice, six ans plus tôt, il jouait Mr.Darcy. Je suis à deux doigts de partir dans une tirade sur le lien entre Bridget Jones et P&P;, mais je vais réserver cela à un autre post. Il faudra aussi que je professe mon amour pour le personnage de Darcy et la version roman de P&P;, TELLEMENT DE CHOSES SUPER PROFONDES ET INTÉRESSANTES À ÉCRIRE.

Le plus vieux film de son Altesse Royale Colin Firth que j’ai vu est Another Country, sorti en 1984, dans lequel il joue un étudiant gauchiste qui se sent en prison dans son école et veut révolutionner le système, ME GUSTA! Son meilleur film est, bien entendu, A Single Man. C’est difficile de choisir son pire film, vu qu’il a fait un certain nombre de nazeries interstellaires. J’avoue regretter à jamais d’avoir PAYÉ pour voir The Accidental Husband (2008), doux Jésus, quelle daube. 

Alors je vous entends demander: “mais pourquoi Colin est-il meilleur que les autres?!”. Eh bien je pense que vis-à-vis du cinéma et de la télévision, il existe deux types de spectateurs: celui qui se sent impliqué dans les histoires, et celui qui ne l’est pas du tout. Les personnes de la deuxième catégorie ne “connectent” généralement pas avec les acteurs, ou si elles le font c’est d’une manière relativement primaire.

Je considère, bien sûr, que je fais partie de la première catégorie de personnes: je suis un peu trop enjouée quand je parle de fiction, c’en est problématique car ça n’intéresse personne. La manière dont j’envisage la “connexion” qui se crée entre un spectateur et un acteur (ou un chanteur d’ailleurs) est similaire au principe de longueur d’ondes, ou de “fréquence émotionnelle”, ou que sais-je. Le spectateur est un récepteur branché sur une certaine fréquence et il ne captera que les émetteurs qui diffusent sur celle-ci.

Tout ça pour dire que Colin Firth est l’un des seuls à émettre sur ma fréquence. Donc, s’il fait sa petite tête triste, je suis triste. Une autre conséquence est qu’il joue souvent des personnages dans lesquels je me “retrouve” d’une manière ou d’une autre.

Oh et en plus il a des cheveux fabuleux, des épaules de mâle dominant (la fille/gay qui n’a jamais remarqué ses épaules devrait questionner son orientation sexuelle), un accent anglais et est doué d’une éloquence rare qui sert son sens de l’humour exquis.

Ahem, ce fut plus long que je ne le pensais. IL FALLAIT QUE ÇA SORTE.