Le cuivre est l'un des baromètres principaux de l'activité mondiale. Il permet de prendre le pouls du cycle économique en amont. Notre analyse de la mi-décembre 2010 (1er graphique) concluait à la suite de la récente flambée de l'époque à un potentiel haussier résiduel guère important en dépit du franchissement des plus hauts de 2006-2008 en raison d'une configuration un peu en retrait et de la présence d'une résistance majeure de très long terme (flèche orange)
→ Que nous dit Docteur Copper aujourd'hui ?
Le franchissement de la résistance horizontale a donc permis une légère poussée marginale mais il n'a pas ouvert la porte à une accélération comme l'intensité émotionnelle de ces derniers mois à propos des matières premières pouvait le laisser penser au premier abord (graphique 2 ci-dessous)
Au contraire, les prises de bénéfice ont bien eu lieu à l'approche de la résistance et la formation graphique en biseau ascendant, signe d'essoufflement de tendance, vient d'être rompue à la baisse.
Simple consolidation latérale pour l'heure, tout affaiblissement supplémentaire sous 350-675 pourrait déclencher des dégagements appuyés dans une configuration devenue quoi qu'il en soit difficile pour les acheteurs confrontés désormais à leur ancien support devenu résistance qui nécessite plus qu'un simple sursaut pour pouvoir être reprise et refranchie.
Le cuivre évolue d'ailleurs également dorénavant sous l'indice large US S&P500. Prudence.