Dans un billet précédent qui enfilait les raccourcis bien trop hâtivement, je soulignais que les interventions occidentales ne semblent justifiées par aucune règle.
J'évoquais cependant le cas de Bahreïn, qui invalide le discours américain de soutien aux mouvements de démocratisation. L'agence Bloomberg revient sur ce point et juge que le cas de Bahrein est une tâche énorme pour les Etats-Unis.
Selon l'agence, c'est l'Arabie Saoudite qui est intervenue à Bahreïn pour mettre fin aux manifestations réformistes sans l'accord des Etats-Unis, et qui s'apprête maintenant à soutenir la Jordanie et le Maroc pour qu'ils mettent fin aux réformes concédées aux manifestants.
Le papier est titré Will Saudia kill the Arab spring? (il était signalé par Ibn Kafka, blogueur marocain, sur son compte twitter).
(je laisse de côté la question soulevée par Fred en commentaire - sur Facebook - : quand bien même l'action des Etats-Unis serait-elle cohérente en tous lieux, l'intervention n'est pas légitime. Elle me semble cependant assez juste).
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