Le Racing-Métro, qui dispute samedi contre Montpellier sa première demi-finale de Championnat de France depuis 1991, s'appuie sur un projet ambitieux et cohérent à tous les étages, des résultats sportifs obtenus par un groupe étoffé aux grands chantiers structurels: nouveaux stade et centre d'entraînement.
. Une progression sportive. Après avoir créé la surprise en atteignant la 6e place et les barrages l'an passé (défaite à Clermont) pour sa première saison en Top 14, le Racing a franchi un palier cette saison. Le club des Hauts-de-Seine, renforcé à l'intersaison par l'arrivée de dix joueurs dont l'arrière-ailier Benjamin Fall, l'Argentin Juan Martin Hernandez et le demi de mêlée de Perpignan Nicolas Durand, n'a plus quitté les trois premières places depuis la 6e journée, le 11 septembre.
Les Franciliens sont restés invaincus en Top 14 dans leur stade Yves-du-Manoir, ont remporté cinq victoires bonifiées --dont une face à Toulouse au Stade de France-- et fini meilleure attaque (674 pts) et surtout deuxième du classement, évitant ainsi la case barrages. "On n'avait aucune légitimité pour dire qu'on voulait finir parmi les deux premiers, mais c'est intéressant de noter que le Racing a progressé en constance", a résumé son directeur sportif, Pierre Berbizier.
Les Franciliens ont ainsi bénéficié de trois semaines de préparation pour cette demi-finale. "On sait que les matches éliminatoires se jouent sur la fraîcheur physique et la fraîcheur mentale. Bien sûr, il y a le risque de manquer de rythme mais on a essayé de travailler cela en ajustant l'intensité des entraînements", a ajouté Berbizier.
Samedi, à Marseille, le Racing pourra s'appuyer sur la quasi totalité de son effectif. Seul l'ouvreur argentin Juan Martin Hernandez, blessé à un genou cet hiver, fera défaut. Sébastien Chabal a été requalifié pour jouer après avoir vu mardi sa sanction pour ses déclarations sur l'arbitrage réduite en appel.