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Les peuples ou les marchés financiers ? Les gouvernements doivent choisir !

Publié le 26 mai 2011 par Jeunegarde

g8 Le G8  rassemble les dirigeants les plus puissants du monde, il se réunira les 26 et 27 mai à Deauville dans une période de crise et de grande instabilité dans le monde. Leur discours sera de dire que la grande crise est dépassée compte tenu du redressement de quelques données économiques, mais la vie réelle leur donne tort.

Les véritables causes de la crise n’ont pas été traitées, le casino n’a pas été fermé. Les discours de Sarkozy et d’autres dirigeants, n’ont pas été suivis d’actes. Les paradis fiscaux qui n’ont pas été sérieusement touchés, les marges de manœuvres des marchés financiers et grandes banques n’ont pas été restreintes. L’agriculture, toujours soumise à la spéculation engendre famine et malnutrition, le commerce international, régi par la guerre économique avec les spéculations sur les monnaies et matières premières qui met le monde en danger. L’existence même du G8 est une expression de la crise de la démocratie dans un monde où les institutions internationales censées représenter les 192 pays sont relégués au second rang. Le FMI, s’invitait dans le passé au chevet des pays du Sud rendus malades de la dette, il est entré aujourd’hui en pleine action dans le Nord, notamment dans l’Union européenne. L’omniprésence du FMI illustre à quel point le monde dans son ensemble est secoué par une grande crise.

Crise de la dette publique : la plus visible et la plus nocive pour les sociétés. Les banques et les marchés financiers ont été sauvés par les États, et voilà qu’aujourd’hui ceux-là même les prennent en otage. Les États n’ont pas pris soin de mettre en place des contrôles, des moyens pour que cet argent serve à développer l’emploi, les productions, la recherche et les services socialement et écologiquement utiles.

Pour les populations, c’est la double peine. Après des années de dégradation en raison des politiques néolibérales, les populations subissent les effets directs de la crise financière (chômage, appauvrissement, précarisation…). Elles sont maintenant touchées par la régression sociale que les gouvernements entendent leur imposer. Les plus vulnérables – notamment les femmes, les jeunes, les migrants, les précaires -  déjà très durement touchés, seront plongés dans des situations encore plus dramatiques.

Il faut lutter pour une autre logique, le seul moyen de trouver des solutions L’exigence de justice sociale et la soif de démocratie s’expriment partout dans le monde. La confrontation avec le G8 présidé cette année par la France doit devenir un moment de contestation, de convergence entre les peuples du Sud et du Nord, mais aussi de désaliénation face à la « pensée néolibérale » qui accompagne le capitalisme financiarisé et globalisé. Partout, au Nord comme au Sud, il s’agit d’ouvrir les voies d’un nouveau type de développement humain. Ne laissons pas les droites populistes et extrêmes s’emparer des divisions et ressentiments que produisent les logiques à l’œuvre. Argumentons et rassemblons en faveur d’une logique radicalement alternative.


Tags: FMI, France, G8, marchés financiers

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