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Fleur ardente poussant aux vieux murs
Frêle existence ballotée aux vagues de l’ennui
.
Tes yeux scintillent au clapotis des rêves
Tu es diaphane apparition
Dans l’écume mugissante
Sirène oubliée sur la grève solitaire
.
Qu’une voile passe devant le disque solaire
Te voilà debout agitant tes bras
Lançant ton appel à l’amour universel
.
Le navire ne s’arrête ni même ralentit
Il ignore tout de la peine et des soucis
.
Tu restes debout tes bras retombés
Une larme roule sur tes joues d’azur
Une île est prison sans barreaux
Terrain d’expérience de la solitude absolue
.
Ici commence un monde sans artifice
Les parures s’envolent au vent d’aventure
Déjà te voilà qui appareilles
Larguant les amarres au quai de l’espérance
.
Ton voyage quoi que déjà vieux
Ne fait que commencer chaque jour
Dans un grand boucan d’oiseaux
Parés pour la fête nuptiale
.
Un printemps des cœurs vient
Qui ressemble à l’été de la raison
.
Ce que tu refuses est là
De l’autre côté du pont
.
Saint-Pierre d’Oléron, 22 avril 2011
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