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De la servitude involontaire des opposants à l’Unité de la gauche

Publié le 28 mai 2011 par Mister Gdec

De la servitude involontaire des opposants à l’Unité de la gauche« S’imaginer qu’un candidat « gauchiste » aurait plus de chances à la présidentielle sans qu’avec primaire témoigne d’une légèreté politique que j’ai peine à comprendre. »Les coulisses de Sarkofrance

je m’en doutais… Ceux qui ont appelé à l’Unité se voient donc qualifiés plus rapidement que la pensée de sociaux traîtres, comme je l’avais prévu. (Ils ne sont en effet pas tous aussi polis que l’ami Des Pas perdus…) Cela tombe mal, il y a (au moins) un militant du front de gauche parmi eux, qui a voté non au référendum de 2005, qui a toujours été farouchement anti-libéral et continue de l’être, et qui n’a pas l’intention de manger son chapeau (existe aussi en version béret pour les plus soucieux de leur identité française…) ni ses convictions fortement enracinées depuis bien des années et qui ne font que se renforcer. Quant on voit ce que l’on voit et que l’on entend, on a bien raison de penser ce que l’on pense…Vous me voyez donc, dans ces conditions, appeler à voter pour un candidat qui n’a pas l’intention de rompre comme je le souhaite avec ce libéralisme cupide que je dénonce vertement ?! M’enfin !

Faudra quand même qu’on m’explique toutefois comment nous serons plus forts seuls et isolés  qu’ensemble, rassemblés, et déterminés… Car la droite, elle, soyez en certains, ne sera pas dispersée. Et si l’UMP et le FN, comme je le subodore, avaient des accords de coulisse pour le second tour, nous serons bien malins, avec notre absolutisme en bandoulière. Et alors, dans ce cas,  on fera quoi : on prendra le maquis ?  On émigrera au Vénézuela ? Moi, je dis que ceux qui veulent rester dans leur coin ont intérêt à avoir une sacrée dose de potion magique… pour le réveil : il sera dur. Enfin, chacun fait comme il le sent, mais là, justement, moi, je le sens mal…

De la servitude involontaire des opposants à l’Unité de la gauche
Ne peut-on pas venir porter sa parole anti-libérale dans un collectif  sans pour autant se faire bouffer par les méchants socialistes ? Moi, je n’ai pas peur : je sais qui je suis et ce que je veux. Ou pas. Et vous ?

En prime : le pearltrees d’Unité 2012, pour suivre tous les liens de cet appel dans les blogs et les journaux.(ça fait du bien, de voir un peu de rouge dans ce panorma un peu fade, non ?)


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