Tu ne sourie plus vraiment,
Tu as pâli si violemment;
Comme une bougie qu'on soufflerait
Moi qui pensait que j'effleurerai
Ta peau si lisse depuis la terre
Mais pourtant creusée par la misère.
Te souviens-tu de ces nuits blanches à échanger
Nos rêves, doutes, peines et même quelques espoirs,
Ces regards, chacun depuis son monde trop inchangé,
Entourés des petites chandelles stellaires dans le noir.
Mon amie, ma confidente, mon aimée,
Notre amour était trop immense pour se faire
Ma famille, mon innocente, ma moitié,
Il s'est perdu au fin fond de l'univers
Tes reflets blonds reflétant les rayons du soleil,
Ont laissé dans mon sommeille un parfum sans odeur
Comme une absence qui à chaque réveille
me rappelle que tu ne tourneras plus autour de mon bonheur.
Mon amour je te chante, je te clame,
T'appeler, à rien ne servira,
Tu as sculpté ton nom dans mon âme,
« Lune » je ne t'oublierai pas.