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Test de Musket and Pike The Renaissance

Publié le 28 mai 2011 par Cyberstratege

Musket and Pike : The Renaissance

Pour mon premier test pour Cyberstratège, j’ai décidé de m’intéresser à l’une des dernières productions de l’éditeur HPS, à savoir « The Renaissance ». Premier et unique opus de ce qui semblait en 2009 être une nouvelle série devant couvrir la période historique moderne, de la première partie du XVème siècle jusqu’au siècle des Lumières, Musket and Pike : The Renaissance nous plonge dans les batailles du XVIème siècle. Le « Siècle d’Or » espagnol, des guerres d’Italie à la révolte hollandaise, en passant par les guerres de religion en France, les conflits intermittents en Grande-Bretagne et les invasions ottomanes contre leurs voisins chrétiens ou musulmans. Un thème original donc, peu traité dans les wargames sur PC, et habituellement l’apanage des figurinistes et autres « pousseurs de pions » sur carte.

Comme d’habitude chez HPS, le menu est copieux, avec plus d’une centaine de batailles individuelles (dont plusieurs variantes, notamment pour les plus importantes comme Marignan, Mohacs, ou encore Pavie), mais aussi cinq campagnes qui permettent donc d’enchaîner plusieurs scenarii à la suite, avec des choix stratégiques limités ayant une influence sur le positionnement des troupes ou encore sur la disponibilité et la date d’arrivée des renforts, choix à faire avant les batailles. Nous avons ainsi à notre disposition deux campagnes dans le cadre des guerres d’Italie, une centrée sur la bataille de Flodden entre anglais et écossais, une traitant des guerres de religion françaises et une dernière permettant de revivre la lutte des hollandais pour se libérer de la domination espagnole.

Musket and Pike Renaissance - batailles

Le coeur du jeu : une centaine de batailles disponibles, accompagnées d’une petite description historique.

Musket and Pike Renaissance - campagne

Un exemple de choix tactique au cours de la campagne de Flodden.

Musket and Pike Renaissance - Mohacs

Mohacs : Louis II de Hongrie parviendra-t-il à repousser les 50.000 Turcs de Soliman ?

Notons aussi la possibilité de jouer des batailles « génériques » avec des armées équilibrées, créées à partir d’un pool de  points, un système bien connu des amateurs de wargame avec figurines. Un éditeur de scenarii et de campagnes est présent également, permettant de créer sa carte et d’y placer les troupes souhaitées, à choisir parmi la grande variété de nations et d’unités disponibles.

Du point de vue du système de jeu nous nous trouvons là encore sur un terrain bien connu chez HPS. Possibilité de jouer avec un système plus fluide combinant mouvement et combat dans le même tour de jeu (qui à mon sens est idéal pour simuler les conflits à partir de la Seconde Guerre Mondiale, comme dans la série des Panzer Campaigns, mais que je trouve bien moins adapté aux conflits antérieurs), ou un système plus classique de phases alternées et bien définies (mouvement / feu défensif / feu offensif / mêlée puis on répète la séquence pour le deuxième joueur). On trouve également une vingtaine de règles optionnelles permettant d’affiner le réalisme de la simulation, que ce soit pour la gestion des retraites et des zones de contrôle ou pour l’utilisation de tables de combats moins aléatoires.

Test de Musket and Pike The Renaissance, 8.0 out of 10 based on 2 ratings

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