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Intelligence des élèves des grandes écoles

Publié le 29 mai 2011 par Christophefaurie
Déjeuner avec un consultant étranger. On lui a confié des cours dans une grande école d’ingénieurs prestigieuse. On lui a dit que ses élèves étaient brillants. Or, ils sont incapables de faire les choses les plus simples, qui ne posent aucune difficulté aux autres nations… Et, au lieu de chercher à s’améliorer, ils ne travaillent pas, et viennent même dormir en classe.
L’hypothèse suivante a surgi de la discussion :
En France l’école ne forme pas, mais sélectionne. Elle apporte un tampon qui permet de trouver un travail. Dans ce modèle, l’enseignant n’est pas porteur d’un savoir utile, mais un tortionnaire guidé par son seul bon plaisir. L’élève français n’attend rien d’utile de l’école, il pense qu’il sait.
Face à un tel public la pédagogie participative (celle des MBA américains) du consultant est en échec. Que doit-il faire pour susciter l’intérêt de ses élèves ? Si le Français croît son diplôme en jeu, il se mettra en quatre pour plaire au tortionnaire. Il se révélera excellent collaborateur. Mais est-ce l’objectif recherché ?

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