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La travail c’est la santé benchmarker c’est la conserver !

Publié le 10 février 2008 par Stephane Zibi

Hier le vendredi 8 février 2008 a eu lieu à Bruxelles la convention nationale du Medef dans l’enceinte du parlement européen. Plus de 1000 entrepreneurs, journalistes et (dorénavant toujours invités) blogueurs, près de 3h30 de show sur le nouvel entrepreneuriat à la française orchestrées par une animatrice belge performante Hakima Darhmouch et la société spécialisée en événementiel Iris Production (ce qui m’a permis de croiser Gael Polles que je n’avais pas vu depuis nos années à la Cinquième/Arte).

Ce fut donc un show oui, un show avec de très nombreuses séquences animées en mode Barcamp. Tous les orateurs avaient comme obligation de ne pas intervenir plus de 2 minutes pour exposer leurs idées.
Après une introduction dynamique de Laurence Parisot avec un personnage en 3D sortant de son tee shirt (mais oui) le benchmark est évoqué une première fois car il doit devenir la base pour commencer à bien travailler.

Pour évoquer ces bases et lancer les débats, des représentants des patronats européen, italien, et suédois ont placé l’innovation à la base de tout car à l’origine de tous les projets. Luca di Montezemolo (le président de Fiat et Ferrari) complétant qu’il faut accepter les changements pour grandir.

Fut suivie ensuite une intéressante étude des consommateurs européens introduite par une très intelligente présentation des comportements par l’agence Deep Blue.

Mercedes Erra, la présidente d’Euro RSCG, commença par évoquer Internet qui est pour elle un nouveau cerveau car l’accès au savoir se fait différemment car plus rapide qu’avant changeant ainsi le rapport à l’entreprise change. L’information elle-même change car les gens savent que maintenant l’information c’est eux avec le web collaboratif.

Une vidéo présentant une étude a suivi sur le profil de consommateurs européens où les questions de Santé sont très présentes.
Les grands enseignements : 80% des consommateurs ne sont pas satisfaits du processus d’achat, ils attendent plus de personnalisation afin d’être mieux compris et une très grande majorité, près de 80 % sont prêts à acheter sur Internet et 36% sur leur téléphone mobile
Le temps des marques est fini car le temps des entreprises est arrivé, la moralité des entreprises est primordiale pour son succès. Ils ne veulent pas payer plus cher mais ils achèteront plus pour les entreprises qui respecteront les autres

Pour démontrer ces changements de comportements des avant-gardistes dans le milieu de la mode, de la coiffure et de la cuisine ont parlé de leur travail.
On y retire que l’observation est primordiale pour être créatif. Le cerveau collectif permet d’apporter des idées neuves. La coopération avec des acteurs atypiques permet de développer de nouvelles idées.
Le débat fut conclu par une image intéressante : le micro-onde et des surgelés ne sont plus vus comme des sous produits synonymes de moins bonnes qualités mais plutôt aujourd’hui perçus comme des accélérateurs pour avoir de bonnes choses car nous avons appris à les utiliser.

L’innovation qui est venue très souvent au milieu des échanges est maintenant décortiquée. La France est dernière en Europe, le nombre de projets innovants qui sont finalement commercialisés est loin derrière la Suède. Le faible niveau et la difficulté de déposer des brevets n’expliquent pas cette différence.

Comment les entreprises doivent et peuvent innover ?


Innovation : l’épopée du numérique

Après la vidéo ci-dessus le Directeur d’Ebay en France évoqua le modèle C2C (consommateur à consommateur) qui permet de trouver une nouvelle compétitivité. Mais la complication du système administratif et fiscal français freine les initiatives. Ainsi plus 1 million d’américains vivent totalement de leurs revenus générés sur Ebay tandis qu’en France 15 000 seulement plus de simplicité est réclamé

Didier Quillot le président de Lagardere Active a confirmé que Lagardère se devait évoluer face à cette révolution similaire à celle de l’apparition du livre. Pour lui Internet est une contrainte mais aussi une opportunité pour comprendre la génération digitale.
La publicité évolue vers internet (+45% par an depuis 3 ans), les acteurs classiques ne peuvent plus l’ignorer et doivent mettre toute leur stratégie à plat avec la shpère numérique comme point central de la réflexion et il conclut par une vision que les loisirs seront rapidement 100 % numérique (jeux, 3D).

Nous étions à peu près à la moitié de cette convention. J’évoquerai dans la note suivante le quaternaire, la reconquête des marchés existants, le marché du tourisme, le développement durable, la diversité sous toutes ses formes et la conclusion de cette matinée dense en phrases qui j’espère seront suivies d’actes forts de la part des entrepreneurs français.


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