Une phrase ...
Je t’aime, le dire est beau, son aveu engageant
Ce dire est important dans le bonheur nageant
Dire en sincérité cet aveu estimé
Le dire en vérité, le dire sublimé.
Qu’il le dise à elle, qu’elle le dise à lui
Sous un soleil de rêve ou sous un parapluie
Unis au téléphone ou bien par un baiser
Dans l’infinie tendresse d’un aveu embrasé.
Ces je t’aime que l’on dit contre la résistance
La belle jouvencelle, émergeant de l’enfance
Que perdre sa pudeur est le bonheur profond
De ces jeunes années, qu’en elles nous nous perdons.
Je t’aime sont des mensonges de tous plus répandus
Galvaudés, déclamés, en fumier épandus
Serments blasphémateurs, guidés par le plaisir
D’assouvir sa jeunesse aux plus vils des désirs.
Je t’aime, je t’aime je te le dis, te le redis
Si je te mens, Chérie, qu’à jamais sois maudis
Que mon âme sans espoir de quelle que contrition
Erre dans les ténèbres, sans plus ses émotions.
Je vois le temps qui passe, je vois s’enfuir le temps
Ce temps qui me flagelle comme langue de serpent.
Ce temps irrévocable qui coule comme un ruisseau
Ce temps qui des années, m’enlève le plus beau.
Seras tu là un jour, seras tu là un soir ?
Je t’aime je te le dis, c’est là tout mon espoir.