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Extinction programmée de la caste politique

Publié le 30 mai 2011 par Laurelen
Extinction programmée de la caste politique
De quel droit
et au nom de quel principe de compétence les citoyens français adultes et responsables de leur vie, de leurs entreprises, de leurs enfants sont ils privés de la possibilité de soumettre au débat puis au vote des idées et des lois qui s’appliquent à eux ?

Même la justice dans sa forme la plus démocratique confie encore au quidam choisi par hasard et sans compétence particulière le pouvoir d’envoyer le justiciable en prison en fonction d’un verdict rendu par un juré populaire en âme et conscience.

S’il reste évident devant la multiplicité et la complexité des textes de référence que des spécialistes sont encore nécessaires pour démêler l’écheveau polico-juridique des écrits publics, la persévérance dans cette voie embrouillée, restrictive de la connaissance et de l’épanouissement collectif de la conscience, doit cesser. Il faut simplifier, aplanir la route et permettre à chacun de pouvoir l’emprunter.

A qui sert cet embrouillamini ésotérique de règlements ? A qui profite le parcours de combattant qui oblige l’homme politique à toutes les ruses, à tous les combats, à tous les calculs pour avoir le privilège d’accéder aux postes « à responsabilité » ? Certainement pas au citoyen moyen qui est exclu d’emblée de ce qui devrait être un partage démocratique du choix politique. Ce combat des chefs, cette compétition dans la course au pouvoir, ces manigances calculatrices détruiraient même la plus pure des intentions, la plus sincère des visions. La violence de leur accession au pouvoir et des luttes obligées pour s’y maintenir pervertit intrinsèquement la concrétisation des idées les plus brillantes des meilleurs d’entre eux. C’est ce sac de nœud pétri de ruses, de calculs et de compromissions qui nous dicte nos lois et nos conduites à tenir !

L’abrogation du monopole législatif de la caste politique en place, quelque soit son obédience, est une des revendications de la révolution citoyenne en cours en Europe. Nous sommes le peuple et nous ne voulons plus de représentants du peuple. Nous souhaitons nous exprimer directement, débattre sur des forums réels ou virtuels, choisir en âme et conscience, voter sur internet de façon sécurisée et accessible à tous et enfin accepter le verdict de la démocratie réelle. Nous voulons refonder entièrement la république et sa constitution pour y inscrire en lettre d’O.R « l’Obligation Référendaire » ainsi que le « Salaire Universel Citoyen », le S.U.C du nouveau monde à bâtir, soumis à la nécessaire participation individuelle à la bonne marche de l’Etat. Ce n’est pas en maintenant les citoyens en dépendance que l’on émancipe un peuple, c’est en leurs rendant leurs pouvoirs individuellement et en les impliquant directement dans des choix de société. Nous ne sommes plus des enfants que l’on guide par la main pour les conduire dans le « droit chemin » de la mafia capitalistique, bancaire et consumériste, nous sommes des êtres pensants qui exigeons notre droit souverain à l’expression sans intermédiaire.

Le sens du bien commun et la volonté de création qui nous animent impliquent également la reprise par la nation souveraine de son droit à battre monnaie. Ce droit nous a été confisqué par des politiciens corrompus au profit d’une élite bancaire privée qui en tire seule les intérêts. Cette oligarchie n’a aucune légitimité sur les peuples de France, d’Europe et du monde. Elle ne sert qu’elle-même et nous exigeons qu’elle soit recadrée dans le rôle de comptable et de gestionnaire du bien commun qui est sa seule utilité. La remise en perspective publique et réellement démocratique du pouvoir sur l’argent est une condition nécessaire au développement partagé et équitable des peuples.

La réelle démocratie n’est pas une fantaisie d’utopistes illuminés, elle est la revendication déterminée de tous les peuples en éveil de conscience. Nous ne céderons plus aux sirènes des beaux parleurs professionnels qui nous conduisent vers l’écueil de leurs ambitions personnelles. La hiérarchie clanique du pouvoir politique est un reliquat d’anciens régimes autoritaires et violents qui se maintiennent par la ruse et la division. Elle ne correspond ni ne sert aucune civilisation durable et éclairée qui s’appuie sur tous ses citoyens. Cette hiérarchie de caste tombera comme tombent les feuilles mortes : elles cèdent par manque de sève devant la poussée des tendres bourgeons.

Erik Gruchet, Saint Pierre le lundi 30 mai 2011


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