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Tablettes, télés, matériel audio : place au luxe !

Publié le 30 mai 2011 par Annuairedugeek

Serait-ce déjà la fin de la crise ? C’est en tout cas ce que pourrait faire croire l’arrivée d’une nouvelle vague de gadgets, soit bien au-dessus du prix moyen, soit totalement m’as-tu-vu, voire superflus (gadgets au sens propre, donc). Mais faut-il ne pas craquer pour autant ?

Les tablettes
Pour une catégorie de produits qui cherche encore sa véritable raison d’être – c’est-à-dire, qui cherche absolument de passer de superflu à essentiel –, il est étonnant de voir autant de tablettes dans les rayons. Surtout lorsque ces dernières, ni vrais ordinateurs, ni gros smartphones, coûtent plus cher que le modèle dominant du secteur, l’iPad. C’est le cas de la Motorola Xoom (environ 580 euros). Censée être à ce jour la concurrente la plus sérieuse de la tablette d’Apple, elle l’est effectivement sur le papier. Dotée d’un processeur “dual core”, cette tablette est particulièrement appropriée pour les jeux en 3D ou la vidéo en streaming, via YouTube ou autres sites similaires. Mais dans la mesure où l’iPad 2 (à partir de 500 euros) gère tout aussi bien les jeux et autres applications gourmandes en ressources, la Xoom n’est-elle pas finalement qu’un luxe superflu ? Pas pour les inconditionnels du Flash (qui n’est pas géré par l’iPad), ni pour ceux qui veulent y ajouter du contenu sans passer par un logiciel (iTunes), ni pour les personnes dotées de bras musclés… En effet, la très solide Xoom pèse plus lourd que l’iPad 2, et son côté massif est accentué par ses courbes, qui la rendent plus dense au milieu. Les plus exigeants – et patients – attendront la rentrée et la sortie de la Sony S2, une tablette à deux écrans qui se plie pour prendre une forme évoquant un sac à main de luxe… La classe, non ? Son prix n’a pas encore été communiqué ; autant dire qu’il devrait être élevé… Quant à la Playbook de BlackBerry (500 euros, à confirmer), on l’attend toujours de pied plus ou moins ferme. Certes, cette tablette fera tourner des applications Android ; mais pour se connecter à internet sans wifi, il faudra le faire via son téléphone BlackBerry. D’après les premières critiques américaines, la Playbook serait davantage du superflu que du luxe. A voir…

Les télévisions

Rien de tel pour montrer sa richesse technologique qu’un beau téléviseur. Et si l’on considère que d’excellentes télés sont disponibles aujourd’hui pour moins de 800 euros, la barre du luxe est en quelque sorte franchie autour de mille euros. D’où la nouvelle gamme “Borderless” de Samsung, des téléviseurs sans cadre apparent, dont le look minima liste pourrait très vite devenir le nouveau standard des écrans plats. Le UE46D7000ZF (environ 1 850 euros), par exemple, est doté d’un écran de 117 cm, d’une technologie LED de pointe (la meilleure possible pour tout téléviseur LCD), d’un affichage 3D si l’on souhaite casquer davantage pour des lunettes, et d’une connectivité permettant d’accéder à une ribambelle de services web (widgets, contenus, apps…). Bref, le top. Et comme ce modèle n’est même pas le plus cher de la gamme, on peut largement faire plus luxe si on le souhaite ! Un peu plus loin dans les prix et la connectivité, on peut ainsi opter pour le premier téléviseur tournant à 100 % sur Android, le système d’opération de Google auparavant réservé aux smartphones et aux tablettes. Avec le Scandinavia de la marque suédoise People of Lava (à partir de 2 500 euros pour le modèle 107 cm) des apps telles que Facebook, YouTube ou Google Maps sont pleinement intégrées afin de faciliter la plongée dans d’autres mondes quand la télé traditionnelle devient trop… traditionnelle. Le Scandinavia est également un téléviseur haut de gamme de par sa finition en HI-MACS®, un mélange entre la pierre et l’acrylique utilisé dans les cuisines ou les bateaux, qui offre un rendu solide, mat, et hors du commun. Pour aller encore plus haut, les fabricants de téléviseurs de luxe ont enfin franchi le pas de la 3D, et bien évidemment, ils ne rentrent pas dans ce nouveau marché par la petite porte. La marque allemande Loewe propose sa nouvelle gamme 3D à partir de 4 190 euros pour un modèle de 102 cm (le Individual Compose LED), sans compter les 150 euros par paire de lunettes 3D. Si la 3D est le plus grand luxe du divertissement contemporain, autant mettre le paquet… D’autant que ces modèles ont la particularité de proposer un enregistreur numérique intégré, capable d’enregistrer en 3D, si cela vous chante. Enfin, si l’argent n’est vraiment pas un obstacle pour vous, autant opter pour l’ultime marque high-tech de luxe : Bang & Olufsen. Le très élitiste constructeur danois lance son premier téléviseur 3D, le BeoVision 4-85, qui sera vendu la bagatelle de 60 000 (oui oui, soixante mille) euros lors de son imminente sortie aux Etats-Unis. Pourquoi ? Parce que l’écran s’ajuste automatiquement aux conditions de lumière de la pièce ? Parce qu’il comprend un système audio de pointe ? On pense plutôt que c’est parce que le BeoVision 4-85 inclut un moteur qui soulève son écran géant de 216 cm pour le mettre en position de visionnage idéal, révélant son enceinte centrale, et le baisser lorsqu’on l’éteint, Essentiel, non ?

L’audio
C’est évidemment dans l’audio que la tendance luxe a commencé voici un moment. Qui aurait cru que les casques à 300 euros de Beats, la marque du rappeur Dr Dre, cartonneraient à ce point ? Et à raison : leur qualité sonore est hors pair, concurrencée seulement par une poignée de marques comme Bowers & Wilkins, autre fabricant haut de gamme qui s’est imposé avec ses excellentissimes casques en cuir, également à 300 euros. Denon, la marque quasi-imbattable en matière de chaînes hi-fi, vient de se lancer dans ce domaine : le casque AH-D1100 offre une fidélité audio de luxe plus que comparable avec les marques précitées, et ce pour un prix divisé par deux (150 euros). Et comme il s’agit d’un des casques les plus abordables de la marque, les poches profondes pourront facilement monter en gamme ! Enfin, notre choix superflu : quoi de mieux pour aller avec son nouvel iPhone blanc – qui n’a rien de mieux que l’iPhone 4 ! – qu’une paire d’écouteurs intra-auriculaires ultra-design assortis, les a-Jays Four (environ 50 euros) ? Si les plus m’as-tu-vu adoreront la fonctionnalité mainslibres, qui s’annonce plus fiable que sur d’autres modèles, les mélomanes passeront leur chemin : les basses sont presque inexistantes. Côté chaînes hi-fi, pour montrer à quel point on est un audiophile pur et dur, rien de tel qu’une chaîne à tubes, ces drôles d’ampoules que l’on voit au-dessus de certains amplificateurs de luxe. Pourquoi ? D’après Philips (qui propose un modèle d’entrée de gamme à 500 euros, la mini-chaîne MCM906), « le son analogique offert par les tubes rend l’écoute plus agréable pour l’oreille humaine, dont le système auditif n’est pas linéaire… Il fait l’objet d’une distorsion minimale et bénéficie d’une clarté et d’une précision inégalées, pour une qualité audio authentique. » Un retour aux sources dans un monde trop numérique, en somme. Mais pour les vrais puristes, ce son de luxe n’est disponible qu’à partir de 2 000 euros, avec des produits tels que le DV-200, de la marque américaine Dared. Après, un bon ensemble à tubes avec ampli, lecteur CD et enceintes peut aller jusqu’à 11 000 euros, sur des sites tels que www.hifiatubes.com. Des sensations authentiques et pures, c’est également ce que propose l’un des systèmes audio les plus extravagants qu’on ait vu ces derniers temps, semblent venu d’une autre planète. Le Trio Classico du fabricant allemand Avantgarde Acoustic est un ensemble de trois enceintes montées ensemble pour atteindre une hauteur de presque deux mètres, avec un élément principal de plus d’un mètre de diamètre. Fabriqué sur mesure pour les clients les plus exigeants, il offre un résultat sonore – rendu par un mélange de technologie de pointe et du vieux principe amplificateur des cornes en cuivre – qui serait l’équivalent d’un orchestre symphonique dans son salon. Le prix de cet objet hors catégorie, aux formes dignes d’une sculpture ? A partir de 42 000 euros la paire d’enceintes, allant jusqu’à 102 000 euros pour la configuration ultime (avec l’imposant caisson de basses “Basshorn”). Des amateurs ?


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