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[TEST] Dirt 3

Publié le 31 mai 2011 par The_poussin @the_poussin

Cette nouvelle édition de Codemasters, pour son fameux jeu de rally, a perdu le patronyme de l’illustre pilote écossais, j’ai nommé Colin Mac Rae. En effet, cette année, c’est Ken Block, roi du Gymkhana, qui a pris le devant de la scène, pour cette édition simplement appelée : Dirt 3.
Ce changement de nom n’est pas anecdotique, puisque, vous le verrez dans la suite du test, une nouvelle sorte d’épreuve fait son apparition (comment çà vous avez deviné …. shut, le dites pas pour les autres qui n’ont pas suivis …).

[TEST] Dirt 3

Tout d’abord, la présentation du jeu diffère de la caravane que vous avez connu, ou pas, dans Dirt 2 ou encore F1 2010. Ici, le mode de présentation est beaucoup plus sobre, avec des icônes en forme de triangle afin de matérialiser les épreuves. On n’aime ou on n’aime pas, mais vous aller en bouffer du triangle, car ce n’est pas moins de 4 saisons qui vous attendent, ainsi que de nombreuses autres épreuves parsemées un peu ci et là. Autant dire d’emblée que la durée de vie du mode solo est longue, très longue. Il ne vous faudra en effet pas moins de 20 heures de courses solo afin de venir à bout des quelques 19 événements contenants les quelques 113 sous événements, eux-mêmes divisés en 2 à 4 courses. Et oui, je vous l’avez bien dit, vous allez en bouffer du triangle !

[TEST] Dirt 3

Graphiquement, l’Ego Engine permet des effets visuels des plus beaux. Les décors sont magnifiques, les effets de lumières à tomber par terre, seuls les voitures détonnent un peu. Je m’attendais à en effet un peu plus de détail, car celles-ci paraissent des fois curieusement « creuses ». Cela n’enlève en rien le plaisir des yeux lors des courses notamment sous la pluie ou la neige, ou l’effet visuel est des plus bluffant, d’autant plus que la diversité des lieux est présente : Monaco, Finlande, Norvège, Kenya, Los Angeles. La sensation de vitesse est omni présente, et il n’y a aucune baisse de régime dans l’animation. Les dégâts sont parfaitement rendus visuellement, mais n’interagiront pas avec la conduite. Dommage. Quant à la bande sonore, amusez-vous à mettre le son à fond et vous vous y croirez ! Le bruit des moteurs est cinglant de vérité, et la bande musicale originale et fort appropriée.

[TEST] Dirt 3

Pour les modes de courses, Dirt 3 ne s’oriente pas uniquement Rally pure. En effet, afin de satisfaire un peu tous les goûts, Codemasters à mis les bouchées doubles : il y a les Spéciales de Rally (avec un co-pilote), les Rally Cross (sur circuits fermés), les Trail Blazer (une sorte de Spéciale Rally mais avec des bolides ressemblant plus à des mini F1, et sans co-pilote), les Land Rush (courses avec des Buggies sur circuits fermés également), les Head 2 Head, et les Gymkhanas ! Ca y est, on y est enfin ! La voici cette nouvelle épreuve !

Mais c’est quoi donc ? En fait, pour ceux qui ne connaissent pas, et j’en faisait partie avant d’avoir le jeu, le principe est le suivant : vous êtes un pilote qui aime se la péter devant un public en délire, et qui, afin de faire plaisir à ce public, réalise des dérapages, des sauts, et tout autre truc que l’on peut faire avec sa voiture. Mouais, on n’aime ou on n’aime pas. Heureusement, il y a un tutoriel assez bien pensé qui permet d’apprendre les rudiments du Gymkhana, et des indicateurs au sol vous informe si la figure est bien réalisée ou non. Il vous faudra en effet réaliser des sauts, des tours de poteaux ou autre chose en dérapant tout autour, ou bien juste déraper sous un camion ou un virage entre autre. Ces figures sont à réaliser sur des parcours du genre « Skatepark », et sont, il faut bien l’avouer, assez bien faits, même si je ne suis pas un fan du genre. Ce genre d’épreuve vous demandera doigté, finesse et patience, et surtout, une bonne dose d’entrainement avant de réaliser un enchainement parfait.

[TEST] Dirt 3

Sorti de ce nouveau mode, Dirt 3 est-il finalement un jeu de simulation ou bien plutôt typé arcade ? Il est clair que le mode arcade est mis en avant dans cette édition. Trop parfois même : le pilotage n’est presque pas affecté par la pluie ou la neige, la différence entre les nombreuses voitures ne se fait pas sentir, et la présence de Flashback le confirme définitivement. Du coup, il est très simple à prendre en main, et les niveaux de difficulté (Novice, Intermédiaire et Expert) sont entièrement paramétrables et personnalisables à foison. Un enfant de 8 ans, en mode Novice et toutes les aides activées, pourra finir une course en tête, même si l’IA est intelligente et n’hésite pas à prendre la corde si l’occasion se présente.

Quant au mode multi-joueurs, celui-ci se joue jusqu’à 8 pilotes, sur des courses du mode Solo (Pro Tour), ou bien en sessions privées (Jam Session), exactement comme dans Dirt 2. Grosse nouveauté par contre, de nombreux autres modes ont été rajoutés, et ils sont très sympathiques : un mode Invasion (il faut détruire des panneaux représentant des aliens, tout en évitant les anneaux représentants des immeubles), le mode Cat’n Mousse (une voiture infectée d’un virus doit toucher les autres afin de les infecter également), et un mode Transporter (sorte de capture de drapeaux).
Même si ce mode multi-joueur à été largement étoffé avec ces nouveaux modes fort sympathiques et marrants, un énorme point négatif ressort : la nécessité d’avoir un code VIP afin de pouvoir se connecter en ligne (fourni avec le jeu neuf, mais pas en occasion). Le principe est abusé je trouve, et ne permet pas, par exemple, aux joueurs de PS3 de jouer en ligne tant que le Playstation Store ne sera pas remis en route.

[TEST] Dirt 3

Pour conclure, Dirt 3 est donc un jeu de Rally typé arcade, beau, très beau, avec un solo très très long, incluant de nombreux types d’épreuves, avec de nouveaux mode multi-joueurs fort amusant, mais possédant malheureusement un code VIP nécessaire et obligatoire afin de joueur en ligne. Dommage, le jeu était presque parfait.

Note : 18/20


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