Mort suspecte à la maison de retraite : Le septuagénaire est mort par asphyxie

Faits-divers

MORT SUSPECTE

Retour surce fait-divers que nous évoquions le soir-même.

Une mort suspecte

Le speptuagénaire retrouvé décédé mardi midi dernierdans le studio qu'il occupait depuis plus de deux ans dans la « Résidence Avenir » (photo 1 ci-dessous) située rue éponyme à Noisy-le-Sec (Seine-Saint Denis), à peine vêtu d'un t-shirt et d'un caleçon, ligoté et baillonné est mort des suites d'une asphyxie, relatent ainsi la radioEurope 1, mais aussi le quotidien régionalLe Parisien, du moins sa version papier, dans une brève parue dans l'édition Seine-Saint-Denis d'hier, précise d'ailleurs «une asphyxie non mécanique».

Des éxamens complémentaires ont été demandés sur les causes de la mort, toujours selonLe Parisien.

Ces premiers éléments, qu'il convient d'interprêter avec prudence puisqu'une enquête de police est en cours par la Brigade Criminelle de Paris, laissent à penser que la victime aurait pu succomber non à un meurtre par étranglement, mais à un décès lié au baillon, voire un décès dû aux coups et au stress, ainsi que sa position. Monsieur Jovanovic (son nom étant aujourd'hui divulgué par la presse), âgé de 78 ans, avait en effet été visiblement frappé et aurait reçu deux coups légers à l'arme blanche, son appartement visiblement fouillé car retrouvé sens dessus dessous.

Cellule de soutien psychologique

Comme nous l'avait confié par téléphone Laurent Rivoire (NC), Maire de Noisy-le-Sec, le soir-même de cet évènement dramatique, une cellule de soutien psychologique a été mise en place le jour des faits auprès des deux personnels qui ont fait cette macabre découverte, et dès le lendemain, ce sont l'ensemble des résidents et des personnels qui ont pû évacuer leur stress lors d'une grande séance d'entretien avec un professionnel.

La Résidence Avenir à Noisy le Sec - Vue extérieure coté rue.

Je peux en attester pour m'y être rendu dès le lendemain après-midi. Bien-sûr pas de photo de ce moment d'intimité, mais ils étaient bien tous làs, installés par petits groupes à échanger avec cette professionnelle, plus diserte qu'eux, ces derniers étant plus silencieux et attentifs. Car de ces pensionnaires, certains n'étaient même pas au courant du drame survenu la veille, tous justes surpris de voir autant de services de polices et de personnalités civiles dans cette petite résidence à taille humaine (51 studios) habituellement bien tranquille de surcroît accueillant plutôts des personnes autonomes.

L'enquête se poursuit

Mais d'ores et déjà l'on sait officiellement que la victime est décédée après avoir été violentée sans doute pour lui extorquer des informations ou des biens, d'autant que cette personne âgée d'origine Serbe devait partir en vacances dans son pays d'origine incéssament sous peu et aurait pû donc disposer de liquidités tentatrices.

Se pose également le problème de l'intrusion du ou des auteurs dans cette résidence qui bénéficie d'un gardiennage municipal permanent et que de surcrôit, selon le Maire, passé 19h00, il faut impérativement se faire ouvrir par le gardien ou un résident, les portes d'accès étant équipées non pas d'un digicode comme nous l'écrivions dans notre billet précédent sur ce sujet, mais d'un détecteur de bips (comme bon nombre d'imeubles maintenant) ainsi qu'un bouton " porte " et un autre " gardien " (photo 2 ci-dessous). Étant passé vers 16h00, s'est vrai, j'ai pu rentrer sipmplement en appuyant sur le bouton " porte ". Mais vous avez de fortes chances d'être apperçu, la salle principale étant juste en face. De plus, les faits se sont forcément déroulé après le diner puisque la victime y était présente et vue la dernière fois vivante en quittant la table pour rejoindre son studio comme à son habitude.

Par ailleurs la presse relate que la victime se serait séparée de sa famille brutalement depuis deux ans et demis, aurait cessé tout contact avec elle, alors qu'elle est assez proche de la résidence. Grand mystère sur les raisons de cette décision.

Nous en apprendons sans doute plus d'ici à quelques jours.
Jean-Emmanuel Nicolau-Bergeret
© 27 Mai 2011 -JENB PRODUCTIONS

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Références

JENB Productions;  Le Parisien; Europe 1;