Le Conference Board du Canada affirme qu’une concurrence de plus en plus vive et des coûts plus élevés vont affecter la rentabilité des entreprises canadiennes de télécommunications cette année.
C’est la conclusion de l’étude intitulée «Canadian Industrial Outlook: Canada’s Telecommunications Industry».
Les fournisseurs de services de télécommunications ont réussi à afficher une augmentation des profits de 10,3% en 2010, en raison d’une baisse des coûts d’opérations. Dans la mesure où ces coûts reprennent une tendance à la hausse, les bénéfices avant impôt vont connaître une chute de 9,5% pour tomber à 6,7 milliards de dollars en 2011.
De façon générale, et pour les quatre prochaines années, les entreprises se retrouveront avec des marges bénéficiaires moindres que ce qu’elles ont déjà connu et par conséquent, les profits devraient stagner pour cette période.
L’étude souligne également que les fournisseurs établis investissent d’importantes sommes dans de nouveaux réseaux plus rapides, que les consommateurs adoptent rapidement les nouvelles technologies, mais que le moment est mal choisi pour les entreprises de télécommunications d’augmenter leurs prix vu la concurrence féroce des nouveaux venus dans le secteur.
À la lueur de ces informations, il semble logique de questionner la pertinence d’un investissement dans le secteur. Voici la fourchette de cours-cibles fixés par l’ensemble des analystes pour les acteurs majeurs au niveau canadien.
Bell Canada Enterprises (BCE-T) (38,91$) Les cours cible varient de 36$ à 41$.
Telus Corp. (T-T) (53,19$) Les cours cible varient de 49$ à 57$.
Rogers Communications (RCI.B-T) (37,00$) Les cours cible varient de 37$ à 40$.
DOMINIQUE LAMY
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