À la campagne on se plaint, depuis longtemps, que les propriétés sont barricadées, et qu’il n’est plus possible de se promener dans les bois ou d’y chercher des champignons. C’est un peu pareil à Paris : tous les points d’arrêt sont devenus payants. Même les trottoirs sont rognés par les boutiques. Faudra-t-il acquitter un péage pour marcher dans les rues ?
En fait, c’est comme cela que fonctionne le capitalisme. En nous appropriant la nature nous lui donnons une valeur et nous faisons grimper notre PIB.
Mais si la terre est entourée de clôture, si l’eau est en bouteille… que reste-t-il à celui qui n’a pas d’argent ? La propriété, c’est le vol ?