Magazine Cinéma

[test] l.a. noire

Par Evilredfielduniverse

[TEST] L.A. NOIRE

L.A. NOIRE
Développeur : Team Bondi
Editeur : Rockstar
Genre : Aventure/Investigation
Sorti le 20 Mai 2011
Plateformes : Xbox 360, Playstation 3

Chaque sortie de titre estampillé ROCKSTAR est source de fort intérêt de la part de la communauté vidéoludique. Et ce à juste titre. Cette fois-ci, c’est Team Bondi qui est aux commandes d’un jeu, qui s’avère être leur premier, au titre bigrement accrocheur : L.A. NOIRE…

1947, La cité des Anges.

De retour de la guerre, dont vous êtes sorti en héros, vous êtes dans la peau de Cole Phelps, un vétéran qui, pour servir son pays, s’est engagé dans les forces de l’Ordre. C’est donc en tant qu’officier de Police au Los Angeles Police Department, que vous débutez cette aventure.

Vos premières missions seront très simples, mais se complexifieront au fur et à mesure que vous grimperez les échelons de la hiérarchie. Vous serez affecté au fil de votre pérégrinations à diverses divisions de la Police, telles que la division Criminelle, la division des Moeurs, ou bien la division des Incendies Criminels

Chaque enquête suit un schéma similaire. Vous vous rendez sur la scène du crime, relevez différents indices qui vous conduiront à l’interpellation de suspects. Si au début, tout reste assez simple, les enquêtes verront le nombre de suspects s’accroitre, et vous aurez intérêt d’étudier chaque indice de très près pour ne pas inculper la mauvaise personne. Car dans L.A. NOIRE, pas de Game Over. Vous progresserez quoiqu’il arrive, et les seules pénalités, en cas de mauvais jugement, seront une baisse de votre note,à chaque clôture d’enquête.

[TEST] L.A. NOIRE

Un jeu « bac à sable » ? Non…

… à moins que ce soit un bac à sable dans lequel on ne puisse faire que des patés… en l’occurrence, dans L.A. NOIRE, en dehors de vos enquêtes, vous ne pourrez répondre qu’aux appels du Central, pour intervenir sur des délits se déroulant, c’est tout. Du reste, rien de plus que vous balader et découvrir les véhicules cachés ou les différents monuments de la (très grande) map. Est-ce un mal ? Pas tant que ça, car le fil de l’histoire et les enquêtes vous tiendront suffisamment en haleine pour vous empêcher d’aller voir ailleurs.

Le gameplay de L.A. NOIRE se décompose en deux grosses parties. La phase d’investigation, qui comprend la recherche d’indices et les interrogatoires, la phase d’action, rassemblant tout ce qui est courses poursuites à pied ou en voiture, fusillades et combats à mains nues. Les appels du Central pour les délits seront principalement des interventions musclés, armes au poing. L’indication « Maitriser le suspect » étant souvent synonyme de « Flinguer le suspect ». Les fusillades sont assez (très) assistées avec une visée automatique laissant rarement une chance à vos opposants. Vous serez aussi amener à poursuivre en voiture vos suspects, à travers les ruelles de Los Angeles. Ces scènes d’actions sont fréquentes et viennent entrecouper les enquêtes, évitant ainsi les temps morts (sans jeux de mots…).

En parlant de mort…sur les lieux du crime, vous devrez donc chercher les différents indices vous permettant de remonter vers des suspects potentiels. Le jeu offre la possibilité de vous aider, en faisant vibrer la manette ainsi qu’en faisant entendre un tintement, à proximité d’un indice. De plus, sur chaque scène, une musique sera présente jusqu’à ce que tous les indices soient étudiés. Cette option peut être désactivé pour corser le tout (à savoir que les indices indiqués ne sont pas tous utiles… à vous de voir, à moins de préférer avance en martelant le bouton « A » ou « X »). Chaque indice devra être étudié et manipulé de façon à ce que rien ne vous échappe. C’est un des points fort du gameplay qui vous immerge encore plus dans votre rôle d’investigateur. Chaque indice sera consigné dans votre calepin, accessible à tous moment, vous renseignant sur les personnages, les indices, les lieux…

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Vient ensuite les interrogatoires. Via le calepin, vous pourrez poser une série de questions pré-établies, l’ordre dans lequel vous les poserez important peu, et, en fonction des réponses de vos interlocuteurs, vous pourrez, soit les croire, soit mettre en doute leurs propos, soit les accuser de mentir, sous réserve de présenter la bonne preuve. Si jamais vous séchez, vous avez des points d’intuitions, vous permettant de retirer un des choix. Attention, ces points, permettant aussi de reveler tous les indices d’une scène de crime, sont limités. Les interrogatoires sont globalement bien menés, mais, il faut le reconnaitre, on ne sait parfois pas quoi répondre, le facteur chance étant alors de mise.

Si vos indices relevés au préalable vous permettront de contredire un suspect, il est aussi plus qu’important de regarder ses réactions et mimiques…

L.A. NOIRE constituera un précédent dans la modélisation faciale…

… car nous ne pouvons parler de L.A. NOIRE sans évoquer sa réalisation. La technique utilisée pour capter chaque détails des mouvements des visages, appelé Motion Scan, est tout simplement ahurissante de réalisme. C’est bien simple, elle surclasse tout ce qui a été fait jusqu’alors. Jamais les mimiques, même infimes, d’un visage n’auront été si bien retranscrites. Et mener vos interrogatoires n’aura pas du tout le même aspect, tant les réactions et gestes de vos suspects seront révélateurs d’un malaise, d’un stoïsme, ou d’un mensonge.

Tous les personnages du jeu ont été modélisés avec soin, et si certains noms de vous diront rien, vous reconnaitrez sans doute bon nombre des acteurs du jeu. L.A. NOIRE profite d’une direction artistique plus que réussie, et l’univers des années 40 est très bien retranscrit : des décors, aux costumes, en passant par les véhicules, rien n’est laissé au hasard.

[TEST] L.A. NOIRE

La bande sonore a été très soignée, et les musiques Jazzies, bien que discrètes, sont très bien employées.C’est bien simple, la B.O est déjà dans mon iPod Nano. Les doublages quant à eux, sont d’une rare qualité ! On apprécie que le jeu soit resté en V.O.S.T (ce qui peut être délicat, car lire les sous titres et regarder les expressions des suspects sont pas évident à faire en même temps).

En revanche, le jeu a son lot de défauts techniques, et c’est surtout sur ce point qu’il pèche : clipping constant, flou (artistique diront certains, cache misère diront d’autres) omniprésent, ralentissements récurrents, bugs (véhicules qui « pop »)…

On notera aussi une liberté moindre vis à vis d’un GTA (bien que ce soit deux genres bien distincts), ainsi qu’un réalisme plus réduit (pas de véhicule explosant, pas de mort de civils même en les écrasant…).

Enfin, l’histoire vous prendra une bonne vingtaine d’heures, et vous aurez quelques défis et véhicules à trouver pour complèter le challenge. A savoir de plusieurs DLC sont prévus.

Conclusion : Malgré des défauts techniques, on ne peut que saluer la performance de Team Bondi pour leur premier soft. Doté d’une qualité narrative rare ( je ne parle pas de l’histoire pour vous en laisser le plaisir), et d’une direction artistique soignée, L.A. NOIRE vous embarquera dans les années 40, et, à moins de ne pas adhérer à lenteur dûes aux recherches d’indices et aux interrogatoires (au final, assez répétitifs) , vous ne pourrez en sortir que conquis.

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