De l’hypocrisie du CSA et des réseaux sociaux commençant par les lettres F ou T

L'illustration ci-dessus n'a presque aucun rapport avec le texte qui suit.
Vous me direz qu’on n’est plus à une absurdité ou hypocrisie près et vous n’aurez pas tort. Mais quand même. Dans la famille des machins qui ne servent à presque rien, je choisis le cousin CSA, censé faire appliquer des lois aux (annonceurs) médias passés maîtres dans l’art de les contourner. N’ayez crainte, je ne vais pas vous assommer avec un article sur le bidule, je ne suis pas journaliste.
Mais dites-moi, tant que je le tiens, le journaliste, pas un n’a posé la question suivante aux gens du CSA (pour peu qu’ils y répondent) :
- Pourquoi interdire la mention de marques telles Twitter et Facebook quand les tapisseries figurant dans le dos des sportifs ayant des choses à déclarer à la presse n’évoque rien d’autre que des marques, ou quand aucun média n’a omis de signaler le nom de la chaîne hôtelière où l’ami présumé innocent s’est fait pincer la main "dans" la soubrette présumée victime. (Et je m’en tiendrai à ces deux exemples, vous en trouverez une foultitude...)
Ce matin, j’évoquais la chose sur un réseau social commençant par la lettre F, et Anna Sam me répondait : « et pour les images, ils ont décidé d’utiliser "l’effet miroir" pour qu’on ne puisse pas voir les marques sur les maillots et tout (parce que c’est bien connu, le Français, dès que c’est écrit à l’envers, est bête comme ses pieds et ne sait plus lire). En bref, le Tour de France 2011 se déroulera donc de droite à gauche. »
C’est vrai que nombre des bidules œuvrant pour la bonne marche de nos institutions nous prennent souvent pour des citoyens bêtes à bouffer du foin (qui manque en cette période de sécheresse climatique… et intellectuelle).
Remplaçons les bip-censeurs par des boutons-rewind. A l’instar des Nuls jouant à l’envers (et en direct) un de leurs sketches (lien), je propose aux présentateurs télé d’annoncer ainsi les résultats de l’open zaG ed ecnarF, de l’équipe feraniF, du meeting averA et consorts. Ou alors de court-circuiter les connexions neuronales du téléspectateur en travestissant la réalité : ainsi, lorsqu’on interrogera une caissière à propos des caisses automatiques, déguisons-les par exemple en aiguilleurs du ciel afin de ne pas imaginer une marque de supermarché.