Dans l’action municipale il y a des périodes plus favorables…Voici qu'après l’ épisode des « regrets amers » concernant le refus d’agrément de TOULOUSE pour l’Euros 2016 , Pierre COHEN doit se fendre d’un communiqué de presse afin d’exprimer sa « stupéfaction » devant la décision du Tribunal Administratif concernant la suspension des travaux de tramway de la ligne G.
Quel sera le prochain camouflet ? A n’en pas douter il ne saurait tarder…Tout porte a croire que cette équipe s’inscrit dans une spirale négative. A diverses reprises j’ai indiqué ici ou là les dangers que chacun d’entre nous pouvions percevoir dans les décisions sur les dossiers majeurs. L’attentisme de la première période à fait place à l’urgence de démontrer les capacités des élus dans l’action. Mais le juge arbitre est le temps ; il ne peut se rattraper qu’au travers de gesticulations hasardeuses.
Les engagements du tracé de la ligne G sont le fruit de cette situation avec une appréciation imparfaite des besoins, suivie d’une enquête de faisabilité critique. Faisant fi des recommandations des commissaires enquêteurs le Maire a pris la lourde décision de démarrer les travaux sans attendre de répondre aux préalables énoncés dans l’enquête. L’erreur n’aurait pas été fatale si une association de quartier ne s’était opposée à ces travaux. Les arguments ont été habilement mis en avant par l’avocat et le tribunal a fait le reste.
Reste à la collectivité à régler la note des travaux en cours…car dans sa mansuétude le Tribunal semble avoir considérer les travaux actuels comme distincts de la décision de création de la ligne G. Il faut préciser que les sommes en jeux ne peuvent être comparées. D’un côté il s’agissait d’un budget prévisionnel de 160 millions d’euros et de l’autre de quelques marchés de faibles importances. Cependant la suspension de la ligne rend ces derniers inutiles et donc forcément coûteux.