Magazine Journal intime

Les deux ans du blog

Par Kasey

2 ans pour le Blog sous peu

      2 ans que le blog existe ou en tout cas, qu'il survit.

Rien ne s'est vraiment déroulé comme je l'avais escompté au début. Les gens qui devaient le soutenir, l'enrichir de leurs expériences professionnelles et personnelles se sont désistées. J'ai subit des échecs qui ont fait que le moral a joué au Yoyo pendant des mois. 

Toutefois, je crois que le blog reprendra vie dans les prochains mois. 

Et à défaut qu'il soit un bon blog sur la kinésithérapie, j'aimerai qu'il soit un blog qui apporte des réponses. Et je suis contente que certains s'y retrouvent, ou m'écrivent pour dire " merci ". 

Alors je vous remercie de votre soutien.

Et j'aimerai ne décevoir personne à l'avenir. Mais l'avenir est incertain.

      2 ans que le blog existe. 4 ans dans une école de kinésithérapie. 2 redoublements. 1 suspension d'études. 

Mais aussi beaucoup de choses positives : 

* Un nombre incalculable de stages, de patients, de professionnels de santé toute catégorie rencontrés. Et avec eux, beaucoup de choses apprises sur la vie, sur le métier de kiné, sur nous... Un enrichissement permanent et qui ne sera jamais inutile. 

Un grand merci aux très bons kinés que j'ai rencontré ces dernières années. Aux deux trois médecins qui ne se sont pas conduits comme des cons. Aux patients qui ont acceptés d'être pris en charge par des stagiaires. Et qui nous ont fait confiance. A la jeune femme qui m'a soutenue lors de mon dernier stage alors que le moral jonglait vers le bas et que tout semblait noire pour moi. Et que mon stage était la seule chose positive dans tout ce merdier.

* Deux diagnostic médicaux qui se sont avérés justes et confirmés par les médecins. Ca fait super plaisir, même si c'est pas notre rôle en tant que kiné. Ca fait du bien de viser juste, de faire les bons tests, et de savoir conseiller les gens quand ils viennent nous voir.

* Merci aussi à ceux qui profitent honteusement de moi... pour des cours de massage, de musculation, d'hygiène, de diagnostic ou de soins.

C'est dans ces moments là, qu'on s'accroche à nos études. En se disant " on n'a pas fait tout cela pour rien ".

Et cela fait toujours plaisir d'entendre " la vache ! Mais tu masses vraiment bien " ou " j'ai plus mal, merci ". 

Même si on aimerait que les dits personnes écoutent vos conseils avisés de consulter le médecin par moment... 

* Merci aux professeurs qui s'investissent pour nous, qui peuvent nous soutenir, ou nous aider. Car sans eux la vie dans l'école serait très dur. Et aux aides autour ( secrétaire, bibliothécaires, autres... ) qui font en sorte que le déroulement de la vie de l'école se passe bien, qui sont aimables et ont le sourire. Ca fait toujours du bien quand la journée s'est mal passée.

* A l'Orrek pour la conférence à laquelle j'ai pu assisté en tant qu'étudiante kiné... En espérant que j'aurai l'occasion d'y assister de nouveau en tant qu'étudiant ou salarié. C'était enrichissant, et cela apporte une vision du métier nouvelle, des cours vraiment intéressants et pratiques et de belles rencontres avec des professionnels de santé.

* A tous mes amis qui m'ont soutenue depuis janvier 2O11 quand j'avais l'impression d'être toute seule à me battre contre des murs invisibles et incompréhensibles. Je remercie d'ailleurs les deux AS, ma SF et les autres qui m'ont aidée. Ainsi que Béatrice qui la première m'a écoutée sans me juger même quand je lui ai dis que je n'avais qu'une demi heure devant moi avant de partir pour mon examen de neurologie centrale. Alors merci à tous les gens m'ont donnée de l'espoir, qui m'ont permis de continuer les cours... et qui m'ont dit de ne pas baisser les bras. Et à ceux qui quand ils ont appris la situation ne m'ont pas jugée, n'ont pas dit que j'étais une garce ou une salope. Et qui on à défaut de comprendre, au moins écouté ou rien dit. 

* A mon cerveau, pour avoir su majorer ( avec d'autres étudiants ) l'épreuve de neurologie périphérique... 

Je commencais à désespérer que le travail que je fournis depuis 4 ans puisse payer. Et pour une fois, cela a marché. Et ca donne du baume au coeur de voir que pour une fois, les efforts fournis ont payé. Si tu pouvais continuer à être aussi intelligent et me servir fidèlement pendant les deux années à venir, je t'en serais reconnaissante. ;)

       Voilà, donc, je vais continuer ce blog, en espérant pouvoir aboutir comme toujours à quelque chose de constructif ( malgré ma langue bien pendue ) à la fois pour les étudiants, les patients ou moi même. 

Cela fait deux mois désormais que je travaille chez moi entre 5h et 10h par jour sur mes cours. Parfois, c'est long et fastidieux, parfois c'est vraiment chouette. Mais on apprend toujours un petit quelque chose de gratifiant sur notre métier.

Certains articles seront supprimés ou redirigés vers mon site d'auteur : www.kaseybook.com par commodité et pour des raisons personnelles.

D'autres seront corrigés, améliorés... Ca prendra du temps, mais si cela pouvait aboutir avant les deux ans du blog le 27 juillet 2011 ce serait vraiment chouette.

J'en profite pour rappeler que je cherche toujours des volontaires pour écrire des articles ( peu importe le sujet ) sur ce blog. Et ce peu importe votre profession de santé, médicale ou paramédicale. Ou même en tant que patient.

Tant que cela peu apporter quelque chose à l'internaute qui s'arrête ici.

       Avec 50 visites par jour, il est regrettable que ce blog ne soit pas plus professionnel et plus soutenu. 

Toutefois, les commentaires, les gens qui s'y arrêtent fidèles ou non, les mails que je recois, montrent qu'il faut que des blogs/sites d'un meilleur acabit que celui ci se développent pour soutenir les gens, leur créer du rêve ou au contraire les conforter dans leurs desillusions et leurs récriminations.

        Ma légitimité en tant qu'étudiante kiné ne peut se faire... Toutefois, comme je l'ai dit, si un des articles du blog ne vous satisfait pas, vous parait douteux, n'hésitez pas à me joindre... ou à demander à votre kiné ou votre médecin. Je ne suis qu'étudiante. Et comme je l'ai déjà dit : 2 redoublements et toujours pas diplômée.

Pour l'heure, la distance avec mes cours, l'école, les élèves... me semble un bénéfice que je ne voyais pas y a encore deux mois. 

Mais l'avantage est que je peux bosser à mon rythme parfois soutenu, parfois plus laxiste, et que je peux vraiment faire ce que j'ai envie en terme de recherches, de compléments de cours, d'approfondissement personnel. 

J'ai beau avoir appris ENFIN que pour être diplômé faut être une vache stupide, j'en reste pas moins avec la conviction qu'une bonne kiné vaut mieux qu'un diplômé ruminant. 

Et que l'école ne suffira jamais à nous former... et ne peut que nous délivrer ou pas un diplôme - enfin une porte d'accès au diplôme d'état -.

     L'année écoulée et son plus gros imprévu a fait que j'ai du ranger au placard mon projet professionnel pour lequel je travaillais depuis un an. Que j'espérais vraiment faire. De même que j'ai du ranger au placard l'idée de faire de l'humanitaire... 

J'ignore, et je pense que j'ignorerai encore si j'ai fait un bon choix de vie personnel... 

J'en paye le prix, et j'en payerai toujours le prix. Surtout en ce moment, où les choses sont tristes ou suffisantes pour me torturer l'esprit et me faire faire des cauchemars à n'en plus finir. A un moment, où jamais je n'aurai cru que je pourrai craindre pour ma vie... Ce genre de choses on les écrit dans les romans, on ne les imagine jamais vous toucher de trop près. On sourit, on se concentre sur le verre à moitié plein, et on remonte la tête au dessus de l'eau en souhaitant faire tout ce qu'on peut pour que les choses se déroulent au mieux et que personne ne souffre des choix que l'on a fait... et des conséquences indépendantes de notre volonté qui ont lieu.

J'avoue me sentir de plus en plus vieille dans mon école de kiné... Et appréhender le retour l'an prochain... Me retrouver dans une nouvelle promotion. Devoir faire mes preuves. Jouer mon avenir... Ca me fait peur. 

L'avenir ne m'a jamais paru aussi incertain... aussi flou... 

Mais finalement, les choses auxquelles on se raccroche reste les mêmes : ses études et les gens qu'on aime.

Kath.


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