Critiques Séries : The Hard Times of R.J Berger. Saison 2. Ep. 7 à 12.

The Hard Times of R.J Berger // Saison 2. Episodes 7 à 12. SEASON FINALE
BILAN

Cette série était vraiment une catastrophe et je continue toujours de le penser mais avec des six petits épisodes que j'ai pu voir les uns à la suite des autres, j'ai trouvé que finalement, ça pouvait être cool et moins pompeux que ce ne l'étais au début de la saison. Alors forcément, il manque pas mal de choses dans cette série pour attiser ma curiosité. En effet, les intrigues sont assez plats, bien que dans cette seconde partie de saison, elles deviennent plus intéressantes car enfin traitées sur le long terme. C'est notamment le cas de la relation entre R.J et Robin. Elle trouve une véritable stabilité, avec une intrigue qui se termine en amour en fin de saison. C'est mignon, bien que je m'en fiche un peu au final.
Du côté de Lily, la révélation de la fin me rappel vraiment la fin de la saison 1 qui m'avait embarquée pour la saison 2 à mon grand regret. Elle est enceinte d'R.J sauf que je sens venir le coup à des kilomètres. Bref, l'idée est louable mais j'aime pas Lily et le fait qu'elle ait été mise de côté durant ces derniers épisodes ne m'a pas paru une mauvaise idée. Bien au contraire. Miles est également mis de côté, c'est pas pour me déplaire. Je trouve ce personnage débile et grossier. C'est tout ce qui me débecte dans cette série, son involontarisme à faire de l'intrigue intéressante. Lui c'est scato et bas de ceinture (comme les 3/4 de la série, il faut dire).

Le plus intéressant c'est la confrontation Max / R.J. C'est vraiment la seule intrigue qui muscle un peu l'histoire de la série. Le fait que Max soit finalement gay (cela sert de cliffangher à l'épisode 11) impose une nouvelle dynamique à l'histoire qui pour potentiel saison 3 (la série n'a toujours pas été renouvelée mais elle a de grandes chances de l'être). Mon moment préféré reste quand même la bataille que les deux personnages se vouent avec la série anti-Max. C'était marrant, très puéril aussi. La fin ne laisse pas forcément espérer grand chose mais pourquoi pas.
Ensuite j'ai trouvé sympathique bien que mal fichu les différentes références de la série. Notamment l'apparition du groupe Weezer qui casse un peu leur image de façon drôle. Et puis l'épisode 8 qui au début reprend Inception à sa façon et j'ai trouvé ça inventif. Disons qu'il fallait y penser quoi. Du côté des adultes, Suzanne, la mère d'R.J trouve son plaisir dans les bras de coach Sinclair. C'est marrant car le coach est tout ce qu'il y a de plus répugnant comme personnage mais je me suis bien amusé à suivre leur histoire. Notamment les photos du vagin de la mère de R.J sur lesquelles tombe ce dernier. C'était amusant. Rick, le père et sa danse au club de strip-teaseur c'était bien dégoutant mais bon, on voit que le fun est là.
Au final, avec ces épisodes, R.J est une série mauvaise et qui restera mauvaise mais qui offre finalement quelques intrigues et de l'humour un peu moins de bébé. C'est pas hyper agréable à suivre mais ça se laisse bizarrement regarder sans trop d'effort. Alors si vous avez du temps à perdre et que vous aimez bien les trucs de ce genre, Hard Times est faite pour vous.
Note : 4.5/10. En bref, une salve d'épisodes corrects auxquels il manque quand même un peu plus d'intérêt.