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Vacances De Pacques – Mount Brown, Fingal Valley – Partie 1

Par Elcaminoloco

Tout simplement incroyable. Cette ile regorge d’endroits sublimes et de choses à faire. J’ai beau partir le plus souvent en weekend, j’arrive encore (et je suis loin d’en arriver au bout) à découvrir de nouveaux lieux ou grimper !

Good Friday ( Vendredi saint ), lundi de Pâques, et l’Anzac Day le mardi étant fériés, autant poser quelques jours de congé et cumuler 10 jours de vacances ! À l’origine, je cherchais à m’envoler pour les Grampians, ou retourner à Arapiles dans le Victoria, mais les billets d’avion étant un peu prohibitifs, j’ai préféré rester en Tasmanie. Et bien m’en a pris. Le temps fut tout simplement magnifique, pas une goutte de pluie, du ciel bleu bleu et encore bleu, et aucune horde de gens.

Mount Brown

Vacances De Pacques – Mount Brown, Fingal Valley – Partie 1

Premier défi des vacances, se faire la grande face de Mount Brown, sur la Tasman Peninsula, 220m, par la voie la plus facile en 23 (6a+,6a,6a+,5b,5c+,6c,6c+,6b+), “I’ve heard it all before”. Une voie de “malade”. Nous étions partis avec Zach, mon coloc, la veille d’Hobart , puis avions dormi dans le coffre de la voiture. Il faisait encore nuit noire lorsque le réveil sonna à 5h45, et l’air glacial rempli de flatulences diverses piquait les yeux. Mais ainsi que l’on dit “A qui pète dur, la vie dure” .

Après 1h30 de marche d’approche, nous étions en haut de Mount Brown, face aux deux anneaux magiques qui nous permettraient de descendre en rappel jusqu’au pied de la voie, à quelques mètres au dessus de l’océan; exposition garantie. La descente en rappel a été interminable, j’ai suivi une mauvaise ligne, qu’il fallut traverser pour récupérer deux autres points dont un plutôt bien rouillé qui auraient plutôt mérité sa place dans un musée. Au bout de 2h30 – 3h (interminable), il était enfin temps de commencer à grimper. Tout était absolument magique, les longueurs étaient toutes majeures, l’ambiance au rendez-vous: imaginez un bref instant, être au pied d’un mur légèrement déversant, avec des cavernes gigantesques ou la mer s’engouffre et s’en réchappe comme dans un geyser.

Zach n’étant pas trop chaud pour leader les 3 longueurs les plus dures, vu que l’idée de venir grimper ici venait de moi et que j’étais super enthousiaste quant à les grimper en tête, le dur labeur revenait à moi ! Mount Brown fut vaincu à 17 h, un peu avant le coucher du soleil. La marche du retour parut interminable, et après avoir manqué un cairn de peu, nous avions préféré couper tout droit dans le bush pour récupérer le chemin. L’expression australienne pour cette activité s’appelle le Bush-Bashing, ou défonce du bush. Et c’est littéralement ce que l’on a dû faire pendant un peu moins de 100m, mais pendant presque 30 minutes. Cela consiste donc (pour le premier), à se jeter en avant, à arracher avec les dents les branches, lianes…, à lancer un cri de guerre… le port du casque est obligatoire. L’aventure ne finit pas la, car plus tard sur le chemin sableux, quelques pingouins courraient devant nos frontales. Alors s’il vous plait, ne me dites pas que les pingouins sont seulement dans l’hémisphère nord, on les appelle ici ainsi en Anglais.

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Fingal Valley

Le reste de la soirée fut rude, nous avions prévu de rouler vers Fingal Valley pour aller grimper à Bare Rock, au centre Est de l’ile le soir même, mais les paupières luttaient terriblement, et j’ai dû m’arrêter à mi-chemin au bord d’un lac à Oatlands (un site de bloc). Au petit matin, ambiance vacances au bord du marais avec les canards autour de la voiture, le moulin à vent, et les rayons du soleil qui nous réchauffaient déjà.

Pendant ces trois jours avec Zach, nous avons uniquement grimpé sur de la dolerite, mais trois différents types de dolerite et styles de grimpe; côtière (gouttes d’eau, bacs et dalles), alpine (avec ses fissures et colonnes caractéristiques) et une autre, complètement unique que l’on ne retrouve nulle part, de la dolerite striée noire avec de magnifiques trainées oranges. Pour le non-grimpeur ou non-géologue, on s’en fout me direz-vous, mais ça reste tout de même incroyable que d’avoir dans une si petite ile autant de diversité: dolerite, calcaire, conglomérat, quartzite, basalte, granite et du gré !


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