Aujourd'hui samedi je décroche de ces réalités politiques qui m'absorbent et surtout m'éloignent de moi-même et de toutes ces différences qui font que je ne suis pas toujours la bobine omnibulée et emprisonnée dans le carcan de l'unique activité politique. De passage à la médiathèque comment partager avec ces politiques l' " Atlas des îles abandonnées " de Judith Schalansky que je rapporte comme butin pour illuminer quelques heures en quête d'aventure et de connaissances à cultiver. Comment partage rmon éblouissement pour "Macao et Cosmage ou l'exprérience du bonheur " par Edy Legrand... dhef-d'oeuvre absolu de la littérature enfantine publié en 1919 par Gallimard...
Comment partager ces cd audio de jazz manouche de Saint-Ouen ou ces rumbas du Congo brazza!
Comment partager ce désir de transformer ce bord de Marne du côté de Champigny en un hommage vibrant à Gerhard Richter qui m'accompagne plus dans ma vie que les comportements des petites cheferies politiques locales. Comment comment partager ce qui fait la complexité de la pensée, qui compose l'émotion et qui rend à jamais le désir d'apprendre supérieur à tout. Comment partager ce sentiment de vouloir tout ouvrir, tout aérer, de rendre la poésie, la musique, la peinture, la photographie, la littérature au dessus de toute contingence? Comment? Mes passions sont multiples et souvent me laissent seul devant l'indifférence, l'absence. La culture est ma necessité et cela de la simple toile de ciné comme le film noir de Curtiz vu vendredi soir ou comme la rencontre fortuite, télescopage, sur une étagère de deux symboles se faisant signes et que seule ma curiosité a pu dénicher entre un petit jouet de métal de récup tiers mondiste et le titre d'un ouvrage de Levy-Strauss ( cf photo)
Place aux oeuvres, place aus ilmages illustrant ce post:
"tristes tropiques"
michel tabanou 2011
"bords de Marne en hommage à G. Richter"
michel tabanou 2011