Discussion avec une collègue qui organise des conférences pour des cadres de multinationales tentés de rejoindre une PME.
Elle est extrêmement frappée de voir à quel point ils sont fermés, frileux, repliés sur eux-mêmes, arriérés en quelque sorte.
En rapprochant ses remarques de mon expérience, je me demande si le Français n’est pas terrorisé. Convaincu qu’un terrifiant chaos capitaliste l’environne. Il est prêt à tout, y compris les bassesses, pour tenir à son emploi.
Ce qui rend l’atmosphère de l’entreprise irrespirable, et empêche toute entraide. Curieusement ce repli frileux pourrait avoir l’effet inverse de celui escompté : une entreprise paralysée et incapable de s’adapter.