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Un réseau pour guérir de l’anorexie et de la boulimie (1/2)

Publié le 01 juin 2011 par Frédéric Duval-Levesque

Un réseau pour guérir de l’anorexie et de la boulimie (1/2) dèle, 13 ans, a beaucoup maigri.

Inquiets, ses parents consultent leur médecin.

Celui-ci envoie la jeune fille consulter un endocrinologue.

Le diagnostic tombe : “anorexie mentale”, terme médical pour l’anorexie.La jeune fille est dirigée vers un psychiatre. Semaine après semaine, Adèle continue de perdre du poids. Son anorexie a démarré il y a environ six mois. Elle dit s’être sentie “plutôt bouboule” et a voulu commencer à perdre du poids. Elle a arrêté le grignotage, puis les produits sucrés, les féculents…

Ses parents sont désemparés.

Conseillés par la mère d’une camarade de classe, ils appellent un service spécialisé. Adèle pèse 25 kg et mesure 1,42 mètre. Le médecin décide de l’hospitaliser. En grande souffrance, Adèle a besoin qu’on l’aide.

Face à l’anorexie ou à la boulimie, les parents ne savent pas à qui s’adresser.

Pour répondre à leur attente, un réseau sur les troubles du comportement alimentaire (TCA) a été lancé au niveau de l’Ile-de-France, vendredi 29 janvier. “Nous voulons coordonner les structures de soin des patients souffrant de TCA”, explique son président, le professeur Jean-Claude Melchior, nutritionniste à l’hôpital Raymond-Poincaré, à Garches (Hauts-de-Seine).

Les services hospitaliers spécialisés en TCA d’Ile-de-France reçoivent plusieurs dizaines d’appels chaque jour. “Le traitement de ces pathologies est axé sur le travail pluridisciplinaire, explique l’Association française pour le développement des approches spécialisées des troubles du comportement alimentaire (Afdas-TCA).

Maladie complexe, l’anorexie mentale touche un nombre stable de Français depuis plusieurs décennies.

En revanche, même s’il n’existe que peu d’études sur l’évolution des troubles alimentaires, “la fréquence de la boulimie augmente, notamment dans les zones urbaines”, explique Nathalie Godart, pédopsychiatre à l’Institut mutualiste Montsouris, dans le 14e arrondissement de Paris. 1,5 % des femmes et 0,16 % des hommes souffriraient d’anorexie mentale. Elle touche 1 % des adolescentes ; et la boulimie 3 %. Mais les autres troubles alimentaires, comme l’hyperphagie (se lever la nuit pour dévaliser son frigo ou grignoter frénétiquement entre les repas), progressent, et concerneraient 20 à 30 % des adolescents.

Les TCA frappent davantage la gent féminine : on compte huit à neuf filles malades pour un garçon. En Ile-de-France, on dénombre 180 000 cas d’anorexie mentale chez les femmes et 19 000 cas chez les hommes.

“Beaucoup de femmes sont en boulimie chronique depuis parfois des décennies, affirme Frédéric Duval-Levesque, thérapeute en psychothérapie, spécialisé en addictologie, à Toulouse. Leurs compagnons et surtout leur entourage proche, n’est pas au courant de leur souffrance.”

Les formes intermédiaires affectent 600 000 personnes, selon les chiffres rendus publics vendredi 29 janvier par le réseau TCA d’Ile-de-France. “Les troubles du comportement alimentaire, pas forcément sous leurs formes les plus graves mais modérées ou transitoires, ont fortement augmenté. Et particulièrement, depuis vingt ans, les crises de boulimie suivies de vomissements provoqués, qui touchent aujourd’hui une à deux jeunes filles sur dix, explique Xavier Pommereau, psychiatre et responsable du Pôle aquitain de l’adolescence au CHU de Bordeaux.

La suite demain sur mon blog.


Sur le Web :Anorexieboulimie-afdas.fr ; – Reseautca-idf.org.

Sources : Pascale Santi, lemonde.fr
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