vivre 72 heures dans des cartes postales; fuir la foule sortie des paquebots poursuivant des parapluies fluos; courir après les pigeons; faire un tour en "pirogue"; admirer les fresques de Tiepolo; espionner un paparazzo; choisir ses parfums de glace avec soin; tanguer sur les arrêts de vaporetto; admirer les angelots du Tintoret; visiter quasi seuls la Ca' d'Oro; visiter quasi seuls la Ca' Rezzonico; avoir encore ce choc à la sortie de la gare; s'endormir en tangant; se perdre dans les calle; se croire dans un labyrinthe; rougir du nez; ne pas avoir le courage de faire la queue qui mène à la basilique; déguster un Bellini dans un cloître désert et ombragé; petit déjeuner d'un cappuccino; choisir un pendentif en millefiori de Murano; repérer l'hôtel pour la prochaine fois; s'endormir sur sa chaise au dîner; à peine distinguer le pont des soupirs parmi ces bâches de pub; monter dans les campanile; ne pas rencontrer beaucoup d'enfants; s'émerveiller de la lumière; acheter des cerises au marché du Rialto; admirer les lustres dans les palais le soir venu; rentrer avec tous les Milanais sous des trombes d'eau;
Venise, c'était... classiquement beau !