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Sur la genèse, la portée et la valeur du capital en société moderne

Publié le 07 juin 2011 par Musengeshikatata
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07 juin 2011

En commentaire à l´article de Samir Amin sur Pambazuka News sur l´article : Face au mouvement démocratique, le bloc réactionnaire

Cher monsieur Samir Amin,

Il devient presque difficile de lire vos excellents articles tant ils sont fondamentalement axés sur la gauche. Notez, je ne vous le reproche pas, loin de là. Mais à force de voir les choses que sous une optique de lecture, vous donnez toujours l´impression de croire que le capital existe sans qu´il ne soit produit et accumulé quelque part ! Or sans accumulation individuelle ou étatique, il n´y a pas d´investissement à long terme ouvrant sur la croissance et un meilleur développement. On ne peut pas toujours vivre de la main à la bouche ! La Chine n´a fait que cela et par contre, l´Afrique qui lésine encore à le comprendre traîne dans la pauvreté et le sous développement.

C´est simple: là où on fait politique, on fait aussi économie parce que la politique n´est que la mise en jeu des moyens et instruments de production de la culture, du bien-être, de l´innovation technique, de la recherche scientifique, du financement bancaire. Ainsi là où il n´y a pas économie, la politique y fait mauvaise figure. Et cela se comprend bien parce qu´il lui manque justement les moyens et les instruments d´action et d´exercice intentionnel. Le grand problème du lien entre les deux est la genèse du capital et son caractère particulier dans l´histoire et le caractère culturel d´un pays.

La capitalisation a-t-elle été acquise sans grand humanisme et sans regard pour les équilibres du respect humain ou de l´ordre social, qu´il se comporte singulièrement. Mais lorsque tout au long de son accumulation ce capital a été influencé par de grandes idées d´équilibre et de justice sociale, ce capital agit plus socialement sans pour autant perdre de vue qu´il est lié au profit. Mais le capital, dans sa nature, doit malgré tout éviter sa destruction comme on le voit avec la faillite grecque actuelle, entre autres. Croire donc qu´on peut séparer, par simple fantaisie intellectuelle la capitalisation ou l´accumulation de l´ordre social ou même de la politique et en faire un instrument castré de son vital profit est logiquement et intellectuellement une faiblesse rationnelle du pire illogisme qui soit. Même le corps humain accumule l´énergie sous forme de graisse, mémorise les informations ou les donnés pour s´en servir plus tard...! Il vaut mieux donc ne pas vouloir à tout prix dénaturer le capitalisme, mais bien le mettre au service du bien-être des gens, de la société et de l´avenir du pays.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

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