Retour sur Brink de Splash Damage, édité par Bethesda, cette fois sur PS3. Nous voilà donc avec un nouveau FPS clairement orienté multijoueurs vous plongeant dans un univers évoquant Mad Max ou encore Waterworld, intégrant un concept de missions évolutives plutôt ambitieux.
Pour rappel Brink prend place sur L’ARK, une cité construite sur l’eau à des fins écologiques. Seulement voilà : l’homme ne peut s’empêcher d’user et d’abuser des ressources naturelles ce qui ici a engendré la fonte des glaces, la montée des océans… ce qui a mené à la submersion de la plupart des lieux habitables.
Tout d’abord cité scientifique prometteuse, la voila coupée du reste du monde, voguant en plein chaos : la Sécurité (groupe lourdement armé) lutte ardemment contre le terrorisme afin de maintenir l’ordre. En face, il y a la Résistance, qui face à la peur de la perdition totale et inéluctable de l’Ark décide de la quitter tout en faisant le plein de ressources restantes. Tel sera pour vous le dilemme : quel camp sera le vôtre ?
A vrai dire, le choix du camp n’est pas très pertinent dans le sens ou la partie solo de Brink se constitue de quelques maps sur lesquelles le joueur va devoir accomplir plusieurs missions en se mesurant au camp adverse sans différences notables. Ainsi, l’effet de surpris n’est pas présent.
En l’absence d’un réel tutoriel pouvant selon les joueurs faire défaut, il vous faudra vous former sur le tas lors du mode solo que vous aurez rapidement terminé en 5 heures environ. C’est plutôt fun au début bien qu’un peu fouilli. On apprécie les personnages au fort potentiel évolutif (look, armes, compétences, passage d’une classe de joueur à une autre en cours de jeu) avec des combattants vraies gueules de bourrins. Le tout n’est pas sans rappeler Team fortress 2, cependant on a tendance a se lasser des environnements pas assez variés dans seulement 8 grandes cartes et ce malgré le choix d’alternatives proposées aux événements.
Esthétiquement c’est pas mal, sans plus. L’univers est assez coloré, encore pas mal d’aliasing, même si le portage PS3 est un peu plus convaincant que sur Xbox 360. Le rendu général reste flou.
L’ I.A par ailleurs, n’est pas à son fort, ayant un peu tendance à plomber la partie solo du jeu. Les bots manquent de subtilité et ne proposent donc pas de difficultés corsées pour atteindre les objectifs dans des endroits qu’on connait vite sur le bout des doigts. Ainsi la dimension stratégique est finalement bien mince. Dommage !
Heureusement le multijoueur tient ses promesses et les immenses cartes, riches en raccourcis et passages secrets donnent une toute autre ampleur à la partie lorsque l’on se retrouve ainsi confronté à de vrais joueurs.
Au final, si Brink ne rivalise pas avec les maitres du genre, il reste convaincant en multijoueurs, le solo restant quant à lui bien maigre. Il faut espérer que Splash Damage proposera dans un avenir proche de nouvelles maps et de nouveaux défis pour prolonger la vie du titre.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble