« Créer un nouveau modèle économique qui soit plus rémunérateur et redistributif pour les ayants droit »Telle est l’ambition du PS, suite au Conseil national, début avril, qui a permis d’arrêter un projet pour la présidentielle de 2012.
Quand Nicolas Sarkozy fait référence à une version 3 de la loi Hadopi (avant de se rétracter), alors que Dominique de Villepin serait plus enclin à l’instauration d’une licence globale, le Parti Socialiste parle tout simplement de supprimer cette loi.
A l’image de Christian Paul, député PS de la Nièvre, pour qui la loi n’est en rien « Favorable à la culture« , aucune indemnisation n’étant accordée aux artistes victimes du piratage de leurs oeuvres.
C’est là que le bât blesse : qui va payer ?
Une contribution de tous les internautes serait envisagée afin de rémunérer les artistes. Bref, de nouveau, l’on reparle d’une taxe supplémentaire,
« quelques euros chaque mois sur la connexion à l’Internet pour financer la création »…
Gageons que, dans le contexte économique actuel, leurs propositions seront comprises et approuvées par l’ensemble des acteurs de l’industrie numérique.
Loin de faire l’unanimité à droite comme à gauche, il est fort probable que cette proposition n’en soit qu’une, tout simplement ! Ce que sembleraient indiquer les dernières révélations de François Hollande à ce sujet :
« Je ferai une évaluation de Hadopi qui aboutira à la révision de ce dispositif législatif, tout en conservant un volet dissuasif ».
Quelle alternative au « tout répressif » ?
La question reste posée et est à l’étude au PS ! Mais il est indéniable que cela passe par la négociation, avec la participation de toutes les parties concernées, y compris les internautes.