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Quelques considérations...

Par Ananda

La stabilité nous ennuie.
L'instabilité nous angoisse.
Comment concilier ce mélange de conservatisme et de goût de l'aventure ?

La vie : lente ascension, puis lente dépossession de l'être.

J’ai toujours trouvé quelque chose d’un peu irréel à ma vie.

Comme si, à chaque fois, partout, j’aurais du me trouver ailleurs.

Les trous noirs tireraient les ficelles du cosmos ?

Ils en seraient les marionnettistes invisibles ?

L’eau, la mer ont toujours enfanté les poèmes les plus puissants.

La Mort triomphe toujours de la Vie.

La Vie triomphe toujours de la Mort.

Entre ces deux-là, c’est match nul.

L’éphémère gâche tout plaisir de posséder.

La sexualité porte toujours en elle une violence potentielle.

Elle est liée à l’altérité (toujours facteur virtuel d’angoisse) et à la force brute du désir, dans ce qu’elle a de plus urgent.

Ce n’est pas pour rien que toutes les sociétés humaines se méfient de la pulsion nécessaire mais volontiers hors de tout contrôle qu’elle représente.

Hormone du désir sexuel, la testostérone est aussi hormone de la violence, de la domination.

Car le problème est bien là : chaque être est unique.

C’est en ce sens que la mort est vraiment une perte, une perte irrémédiable. Et en conséquence, une catastrophe.

Tant que l’insupportable machisme des hommes empêchera les femmes de s’exprimer pleinement, de prendre la place qui leur revient de plein droit dans la sphère de la culture, l’humanité sera incomplète. Il est inadmissible que la moitié de l’humanité soit quasi muette, culturellement à peu de choses près inexistante au prétexte qu’elle se doit de « soutenir » l’autre moitié.

Le créatif est toujours un peu asocial.

Est-ce parce que l’illusion fait vivre que les Hommes vivent d’illusions ?

P. Laranco


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