La politique du chiffre mise en œuvre par Nicolas Sarkozy a échoué
Publié le 07 juin 2011 par Letombe
Benoît Hamon est revenu sur les faits divers qui se sont déroulés ce week-end à Sevran, une
conséquence de l’échec de 10 ans de politique de Nicolas Sarkozy sur les questions de sécurité.
Sécurité : La politique du gouvernement est un... par PartiSocialiste
Échec de la politique de Nicolas Sarkozy sur les questions de sécurité
Le porte-parole du PS a insisté sur la « montée extrêmement forte de tension et de violence dans la société
française ». Si ces tensions existent, elles relèvent de la responsabilité et de l’échec de la politique de Nicolas Sarkozy. Cette montée est dû à « l’échec d’un gouvernement qui
avait promis concorde là où nous constatons maintenant partout la discorde » a-t-il pointé. Aujourd’hui, son inaction face à cette montée de violence marque surtout l’échec du Président Nicolas
Sarkozy à enrayer la violence dans la société française depuis presque 10 ans.
Ce sont aujourd'hui des « territoires livrés aux trafics, notamment au trafic de drogue» a-t-il indiqué, «nous
sommes dans une situation particulièrement inquiétante». Situation face à laquelle il n’y a aucune politique sérieuse mise en œuvre. On se contente d’arrêter les dealers, mais on ne s’attaque
pas à la réalité de ces réseaux et des trafics tels qu’ils existent. La politique du chiffre mise en œuvre par Nicolas Sarkozy aura finalement échoué à enrayer l’organisation de ces
trafics.
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de protection et de sécurité publique
Délimiter des zones complémentaires de sécurité dans lesquelles on agit sur le court terme et où
l’on s’engage sur le long terme
Le projet socialiste sur les questions de sécurité a une vision sur le long terme, « c’est-à-dire qui cherche à
démanteler les trafics et qui ne s’intéresse pas seulement à la politique du chiffre et, évidemment, des opérations de plus courts termes de sécurisation des territoires qui sont
concernés» a expliqué le porte-parole.
À la vision comptable de la sécurité, vision « ou l’on diminue le nombre de policiers et de gendarmes, 10 000 postes
depuis 2007 ont été supprimés », il a opposé « une politique d’augmentation des effectifs dans des territoires qu’on peut appeler désormais des zones prioritaires de sécurité
». Des moyens qui devraient « pouvoir lutter efficacement contre la réalité de ces réseaux et de ces trafics. »
Benoît Hamon est revenu sur l’actualité à Sevran :«Une commune dans laquelle le commissariat est en
sous-effectif, qui peut faire appel à des effectifs liés à la police d’agglomération». «Il faut pouvoir, dans ces zones prioritaires de sécurité, disposer des effectifs sur place, capable à la
fois de répondre aux besoins quotidiens de sécurité de nos concitoyens, mais aussi capable par l’information, par le renseignement et par l’action de démanteler les réseaux de trafics de drogue
tels qu’ils existent et qui sont aujourd‘hui sans racine sur le territoire français».
«Il est absolument nécessaire aujourd’hui, outre d’avoir une police de terrain, de délimiter des zones complémentaires de
sécurité dans lesquelles on agit sur le court terme et où l’on s’engage sur le long terme» a-t-il conclu.