Soldats allemands morts en Crète
Comme nous l’avons vu dans un article précédent, l’austérité imposée par l’UE et le FMI amène la situation jusqu’à l’ébullition dans les rues d’Athènes.
Des sources portugaises nous rapportent ce matin que le président de l’Eurogroup Jean-Claude Juncker a reçu des « menaces de mort » en provenance de Grèce.
Et le tabloïde allemand Bild nous rapporte aujourd’hui qu’une délégation de députés allemands qui a visité la Grèce en mai a été menacée par le député socialiste grec Maria Skrafnaki, qui a dit :
« Si vous n’apportez pas votre soutien à notre pays, (…) alors vos compatriotes connaitront le même sort que ceux en Crète pendant la seconde guerre mondiale ».
Si c’est exact, c’est dur d’imaginer propos plus rudes. Le député CSU Michael Hennrich a déclaré au journal que « le porte parole du parlement Philipos Petsalnikos nous a aussi insulté de la même façon » ce que le principal intéressé a nié.
Apparemment, la référence à la seconde guerre mondiale n’a pas été traduite aux députés allemands sur le coup, et n’a fait surface que récemment, ce qui explique pourquoi cet incident a mis si longtemps à sortir.
Avec encore plus d’austérité en préparation sous la forme d’un second sauvetage de la Grèce, les choses pourraient, tristement, empirer encore. Une fois de plus, nous posons la question : où se situe le point de rupture politique ?
—-